Journal de l’Aventure – Jour 25 : Le Rituel d’Invocation Inversé

Face à eux, un être monstrueux planait dans l’ombre du bâtiment en ruines : le Spectator, une aberration de cauchemar, de multiples tiges oculaires prêtes à déchaîner leurs pouvoirs sur quiconque osait s’aventurer dans la salle. L’heure du combat avait sonné, et chaque rayon lancé par la créature frappait nos aventuriers avec une précision surnaturelle, les plongeant dans la confusion, la paralysie, et une peur telle que leur esprit se déchirait.


Ziltrex fut le premier à agir, décochant un carreau d’arbalète vers l’œil central du Spectator. Mais la créature réagit instantanément, et un rayon de confusion fusa droit vers lui. Soudain, l’esprit de Ziltrex fut envahi par une brume de désarroi ; dans un état de confusion absolue, il tourna son arme contre Geima elle-même. À ses côtés, Akio chargea de front, espérant ébranler la créature par un coup en plein corps. Cependant, la terreur que le Spectator lui imposa le cloua sur place. Pris d’une peur si intense qu’il ne pouvait ni lever sa lance ni avancer, Akio resta paralysé. Ce ne fut qu’après d’interminables secondes qu’il réussit à s’arracher des griffes de la panique, sa lance brandie, prêt à affronter de nouveau la bête.


Pendant ce temps, Qi San s’évertuait à détruire les cinq torches enflammées disposées aux coins de la salle, ancrant le rituel de Caldero. Mais à chaque torche brisée, celle de l’autre côté se reconstituait par magie, rendant la tâche sans fin. À l’extérieur, le démon Caldero, conscient de la tentative de sabotage, envoyait des dretches pour ralentir Qi San, espérant le submerger sous leur poids infernal. Heureusement, les archers de Yarrin, fidèles alliés postés sur les toits, réussirent à repousser les dretches suffisamment longtemps pour que le groupe se réunisse.


Lorsque Geima, Akio et Ziltrex parvinrent à vaincre le Spectator, ils se précipitèrent vers Qi San pour l’aider. Ils réalisèrent qu’il leur fallait synchroniser leurs coups et frapper toutes les torches en même temps. Geima, d’un regard déterminé, prit place parmi eux, bien qu’elle fût la plus faible pour briser les flammes maudites. Un repositionnement stratégique lui permit de libérer ses forces avec l’aide de ses compagnons, et ensemble, ils parvinrent à détruire les cinq torches d’un coup.


À cet instant, le pentagramme qui ornait le sol s’embrasa, des flammes déchirant la terre pour creuser un immense cratère. Du fond de l’abîme s’éleva un tourbillon sombre où se mêlaient ombres et distorsions. La réalité elle-même semblait s’effriter, et une brume d’énergie maléfique imprégnait l’air autour de Caldero. D’un éclat pur, une lumière jaillit du sceptre de Geima et fila comme une flèche vers le démon. Caldero émit un cri perçant, se transformant en une fumée noire tourbillonnante, aspirée sans résistance par le cratère béant.


Dans ce silence tendu, Geima entendit la voix de Lyana Stoneguard, scellée dans son sceptre. « C’est ici, dans la chambre de bannissement au fond de cet abîme, que le duel final se déroulera. Descendez… celui qui vaincra sortira libre, et celui qui tombera restera à jamais prisonnier. » Sans un mot, le groupe plongea dans le gouffre, une chute qui sembla défier l’éternité.


Lorsqu’ils atteignirent le fond, ils se retrouvèrent dans une salle ancienne et majestueuse, une vaste voûte sombre baignée d’une lumière violet funèbre. Les ombres dansaient sur les symboles runiques qui tapissaient le sol, formant un pentagramme gigantesque au centre de la pièce. Les murs, marqués par des gravures antiques, racontaient l’histoire macabre de Caldero et de ses infernaux alliés. Aux quatre coins de la salle, des autels en ruine, chargés de magie noire, semblaient respirer d’une énergie malsaine.


Un souffle de soufre emplissait l’air, et l’écho de leurs pas résonnait, brisant le silence oppressant. La salle exhalait l’essence même des Enfers, et les gravures semblaient prendre vie dans les ombres qui frémissaient.


Ainsi, l’ultime affrontement approchait.

Jour 24 – Les ruines du grand marché de Merin

Dans les ruines du grand marché de Merin, la bataille venait de s’achever. Les derniers vestiges de la horde infernale envoyée par le démon Caldero gisaient au sol, leurs corps fumants s’éteignant peu à peu. Geima, essuyant la sueur sur son front, posa son sceptre contre le sol, tentant de reprendre son souffle. Akio, à ses côtés, fixait le nouvel arrivant avec méfiance, un homme encapuchonné qui s’était présenté sous le nom de Ziltrex.

Mais le démon Caldero ne leur laissa aucun répit. À peine les derniers râles des créatures disparurent-ils que la terre recommença à trembler. Geima et Akio n’eurent que le temps d’échanger un regard stupéfait qu’une nouvelle vague de secousses fissura le sol, laissant jaillir de la terre de mystérieuses torches à la flamme d’un violet malsain. Des portails infernaux s’ouvrirent au fond des crevasses, libérant une armée d’élémentaires de feu.

Surplombant la scène depuis le dôme protecteur, l’archimage Alaric, occupé à maintenir cette barrière de protection vitale, se tourna vers eux, ses traits tirés de fatigue. Sa voix, chargée de gravité, les avertit qu’ils devraient éteindre ces torches au plus vite pour interrompre l’invocation de Caldero, dont la puissance grandissait de seconde en seconde.

Sans hésitation, le groupe assigna cette tâche cruciale à Ziltrex, tandis que Geima et Akio se préparaient à affronter la nouvelle vague de créatures qui s’engouffrait dans les fissures du marché. Une absence cependant se faisait cruellement sentir : celle de Qi San, leur guerrier éméché au talent improbable mais providentiel. Il semblait s’être volatilisé, et malgré les sarcasmes sur son état d’ébriété permanent, tous savaient combien sa présence leur serait précieuse en cet instant.

Ziltrex, quant à lui, s’aventura dans les ruelles sombres derrière le marché. Il connaissait bien ces passages étroits, et c’est avec une précision de félin qu’il se faufila dans les ombres. Mais Caldero avait prévu cette stratégie et avait positionné quatre petits diables sous forme de rats pour garder les lieux. Ziltrex, malgré son agilité, fut pris par surprise par ces créatures perfides et tomba au combat. Heureusement, Geima, ressentant l’urgence de la situation, invoqua la bénédiction de Sol, la déesse du soleil, pour ranimer leur allié blessé. Ziltrex, bien que meurtri, avait prouvé sa loyauté.

Non loin de là, Geima et Akio continuaient leur lutte acharnée contre les élémentaires de feu, lorsque soudain ils aperçurent une nouvelle faille enflammée bloquant leur chemin, une faille menant tout droit au cœur de la terre de Nod. Forcés de rebrousser chemin, ils retrouvèrent enfin Qi San, qui, dans un bond étonnant, franchit la faille en flamme avec une grâce chaotique digne des plus intrépides acrobates. En trébuchant sur un débris, il réussit néanmoins, par un miracle apparent, à atterrir sans encombre de l’autre côté et à briser les torches infernales.

Au même moment, Geima et Akio pénétrèrent l’intérieur du bâtiment en ruines pour y affronter une nouvelle menace : un Spectator, abomination flottante aux yeux luminescents, flottait là, une bouche béante et des rayons meurtriers prêts à frapper. Les flammes autour d’eux projetaient des ombres inquiétantes, alors que l’œil monstrueux se fixait sur les aventuriers, avide de détruire.

Les regards de Geima et d’Akio se croisèrent. Ils savaient que cette créature était leur dernier obstacle avant d’espérer atteindre Caldero. Leurs cœurs battant à l’unisson, ils levèrent leurs armes, prêts à défier cette nouvelle épreuve qui les attendait, dans cette danse entre la lumière de Sol et les ténèbres des abysses.

Jour 22 – Le Rituel pour bannir Caldero débute

Le marché, à peine libéré des flammes des élémentaires, est encore en proie au chaos. Geima continue son rituel, ses incantations de plus en plus intenses, mais la menace n’est pas encore écartée.

Le démon Caldero, furieux et déchaîné, approche rapidement. Les chevaliers dorés de Sir Armant reforment leurs lignes, tandis que les archers de Yarring se tiennent prêts à décocher leurs flèches. Mais tous savent que le plus difficile reste à venir.

Au cœur de cette bataille, un allié inattendu a émergé des ombres : Zirtrex. Sans un mot, cet homme cagoulé a surgi depuis les ruelles étroites, frappant d’un coup fatal l’élémental de feu qui menaçait de réduire le groupe en cendres. Son intervention décisive a permis au groupe de survivre jusqu’à cet instant critique.

Mais Zirtrex n’a pas encore révélé ses véritables intentions, ni pourquoi il est venu à leur aide. Caldero est maintenant à portée de vue, sa présence oppressante écrasant l’air autour du marché. Le temps presse, et la survie de la ville repose sur Geima qui doit terminer son rituel avant l’arrivée du démon.

Le groupe, épuisé mais déterminé, se prépare pour le dernier acte de cette bataille, sachant que l’issue de ce combat déterminera le sort de tous.

Jour 23 – Bataille au marché brûlant

Les fissures encore fumantes du grand marché témoignent de la violence de la bataille. Le sol s’est ouvert sous un tremblement de terre, libérant une horde de créatures infernales : élémentaires de feu, méphites de magma, et des zombies embrasés, déchaînés par Caldero pour anéantir toute résistance. Dans ce chaos incandescent, Geima, Akio, Zirtrex et Qi San ont combattu sans relâche, repoussant chaque vague d’ennemis jusqu’à la victoire.

Mais leur répit est de courte durée. Des rumeurs se répandent dans la ville, murmurant que les failles pourraient être bien plus qu’une simple attaque : elles seraient le signe que Caldero lui-même cherche à s’ancrer dans ce plan. Et malgré leur succès, chaque membre du groupe ressent une étrange énergie les tirer vers ces failles encore ouvertes, comme un appel des profondeurs, obscur et inquiétant.

Le sol est devenu instable, et des flammes continuent de s’échapper des brèches. Alors que les survivants du marché commencent à se rassembler, Geima sent l’énergie du rituel s’affaiblir, nécessitant d’urgence une autre source de puissance.

Le groupe sait que leur victoire n’est qu’une étape. Le véritable danger approche, et Caldero ne reculera devant rien pour s’extirper des ténèbres et semer le chaos.

Miam-Maïkaw

Miam-Maïkaw est un ranger légendaire ayant parcouru de vastes territoires et traversé de nombreux royaumes. Originaire de la nation pacifique de Tachalak, il s’est forgé une réputation de protecteur inflexible des terres sauvages et des peuples opprimés. Depuis son plus jeune âge, il a montré un don exceptionnel pour communiquer avec les créatures de la forêt, et il a appris à traquer et à survivre dans les environnements les plus hostiles.

Sa quête pour la justice l’a mené à un destin hors du commun lorsqu’il a dû affronter le dieu mineur Malphas, un être mi-homme, mi-oiseau, incarnant le mal et la terreur. Leur confrontation a fait de lui un héros respecté non seulement dans Tachalak, mais aussi dans les contrées lointaines. Miam-Maïkaw est également connu pour avoir combattu contre une entité du plan de Pandémonium, un exploit qui aurait brisé la volonté de nombreux guerriers, mais qui n’a fait que renforcer sa détermination à protéger son monde.

En tant que ranger, Miam-Maïkaw maîtrise l’usage des armes comme l’arc long et la grande épée, et possède un lien particulier avec la nature, qui lui permet de tirer des forces et des savoirs de ses voyages dans les régions sauvages. Cependant, un mystère persiste autour de lui : il semblerait qu’il ait eu un voyage unique dans le Plan de Pandémonium, dont il ne parle jamais ouvertement, sauf en énigmatiques murmures sur des forces qu’il aurait rencontrées là-bas, bien au-delà de la compréhension des mortels.

Aujourd’hui, il continue son chemin en portant sur lui les marques de ses aventures, y compris une boite qu’Izandalf lui a donné personnellement et un mystérieux sac sans fond, symbole de son parcours d’aventurier aguerri.

Kilgharra

Kilgharra est un volcan imposant qui domine une grande île isolée, autrefois marquée par des éruptions violentes, mais désormais recouverte par une végétation luxuriante. Les terres volcaniques fertiles ont permis à la nature de reprendre ses droits, transformant les plaines autrefois arides en jungles verdoyantes et en forêts denses. Des arbres aux feuillages épais, des lianes, et des fleurs tropicales couvrent les flancs de la montagne, créant un paysage à la fois magnifique et sauvage.

Malgré l’aspect menaçant de Kilgharra, avec la renaissance de la nature, des tribus et des communautés isolées ont trouvé refuge dans ses vallées cachées, protégées des regards extérieurs par les montagnes. Ces peuples vivent en harmonie avec la nature rude de la région, et certains d’entre eux vénèrent encore les dragons comme des créatures divines.

Le volcan, toujours actif, crache parfois des nuages de fumée et de vapeur dans le ciel, donnant à l’île une atmosphère mystérieuse et intimidante. Les rares aventuriers qui s’y risquent doivent faire face à un environnement imprévisible, où la faune sauvage et la magie latente des terres volcaniques créent des dangers insoupçonnés.

Kilgharra, avec ses paysages à la fois majestueux et hostiles, est un endroit que peu de personnes osent explorer, un sanctuaire naturel protégé par le volcan, et habité seulement par les secrets que la terre brûlante refuse de livrer.

Pour beaucoup, Kilgharra est un lieu de légendes et de mystères. Les anciens parlent de puissants artefacts enfouis dans les entrailles du volcan, et des mages comme Milles Highill, autrefois gardien de Fortlevent, y puisent des pouvoirs liés au feu et à la destruction. Il est aussi dit que ceux qui osent s’approcher trop près du sommet pourraient être confrontés au regard du dragon légendaire, un être d’une puissance inimaginable, dont l’éveil pourrait déclencher des calamités sur tout le continent.

Malgré l’aspect menaçant de Kilgharra, des tribus et des communautés isolées ont trouvé refuge dans ses vallées cachées, protégées des regards extérieurs par les montagnes. Ces peuples vivent en harmonie avec la nature rude de la région, et certains d’entre eux vénèrent encore les dragons comme des créatures divines.

Fortlevent

Fortlevent est une ville-forteresse imposante située au sommet d’une falaise escarpée, surplombant la région sauvage et mythique de Kilgharra. Ses murailles massives en pierre grise, hautes et robustes, sont renforcées par des tours de guet qui se dressent fièrement à intervalles réguliers. Le cœur de la ville est dominé par une tour centrale majestueuse, appelée la Tour du Guet, qui offre une vue imprenable sur les terres environnantes et, au loin, sur le volcan de Kilgharra.

La ville est divisée en deux parties : la Haute Ville, où vivent les nobles, les chevaliers et les autorités militaires, et la Basse Ville, plus étendue, où les artisans, les marchands et le peuple se côtoient dans des rues étroites et pavées. Dans la Basse Ville, des marchés animés s’étendent autour de la place principale, vendant des produits locaux et des marchandises venues de contrées lointaines.

Fortlevent est aussi un bastion militaire. Ses portes massives sont gardées jour et nuit par une armée disciplinée de soldats en armure, prêts à défendre la cité contre toute invasion. Des catapultes et des balistes sont alignées sur les remparts, pointées vers l’horizon. Le son des marteaux frappant le métal dans les forges et les cliquetis des armures résonnent souvent dans l’air, témoignant de l’activité martiale constante de la cité.

Malgré son apparence austère, Fortlevent est également un centre d’apprentissage et de magie, notamment en raison de la présence de l’Académie d’Évocation, jadis dirigée par Milles Highill. La ville attire donc non seulement des guerriers, mais aussi des érudits et des mages venus étudier l’art de la magie et de la guerre.

Cependant, une aura de vigilance permanente pèse sur Fortlevent, car elle est le dernier rempart protégeant Kilgharra des dangers du volcan légendaire, qui abriterait, selon les légendes, un dragon d’une puissance inégalée.

La Légende de Lyana Stoneguard

Origines:

Née dans le village montagneux de Mohed, Lyana Stoneguard était destinée à une vie paisible. Le village, connu pour ses riches mines de pierres précieuses et de métaux, vénérait Sol, le dieu de la lumière et du soleil. Les habitants croyaient que les montagnes étaient vivantes, protégeant le village de tout mal. Les Stoneguard, la famille de Lyana, étaient les gardiens de ce sanctuaire naturel, dévoués à la protection du village et des montagnes sacrées.

Jeunesse et Appel Divin:

Dès son plus jeune âge, Lyana montrait une profonde intuition hors du commun. Elle ressentait les moindres vibrations du sol et pouvait prédire les avalanches et les glissements de terrain, sauvant ainsi de nombreuses vies. Considérée comme une bénédiction de Sol, elle fut formée pour devenir prêtresse, apprenant les arts de la guérison et des sorts divins sous la tutelle de la Grande Prêtresse Elara.

La Bénédiction de Sol:

Un jour, alors qu’elle méditait dans une caverne sacrée, Sol lui apparut dans une vision. Elle la choisit pour porter un don unique : le pouvoir de bannir les créatures venues d’autres plans et de les renvoyer dans leurs dimensions d’origine. Ce don était crucial pour maintenir l’équilibre entre les mondes et protéger le royaume des intrusions de créatures infernales ou célestes.

La Pacifique Gardienne:

Lyana, connue pour sa nature douce et pacifique, utilisait principalement ses pouvoirs pour soigner les malades et réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles. Son influence grandit au sein du village, et elle devint une figure respectée et aimée. Sa présence seule apaisait les âmes troublées et apportait un sentiment de sécurité.

L’Épreuve des Plans:

La paix de Mohed fut un jour menacée par une faille créé par les mineurs qui cherchaient toujours plus de joyaux en creusant toujours de plus en plus loin vers le centre de Nod. Cette faille libéra des créatures d’un autre plan, semant le chaos dans le village. Lyana, forte de la bénédiction de Sol, se dressa contre cette menace. Avec détermination et compassion, elle utilisa ses pouvoirs pour bannir les créatures une à une, fermant la faille et restaurant la paix.

Héritage:

Lyana Stoneguard devint une légende vivante. Son histoire de pacifisme, de guérison et de protection contre les forces d’autres plans se transmit de génération en génération. Les prêtres et prêtresses de Mohed, ainsi que tout les villes et villages autour continuent d’honorer ses enseignements et sa mémoire, invoquant son nom dans leurs prières pour protéger le village et maintenir l’harmonie entre les plans. Une Cathédrale fut bati dans la ville de Merin en son nom.