Damota – Jour 41

Les corridors humides et sombres du donjon résonnaient des cris de bataille. Harkon Lucas, sous sa forme de loup-garou, rugissait furieusement alors qu’il tourna brusquement le coin, ses yeux sauvages fixés sur Lou. La tension était palpable, la magie et la violence mêlées dans l’air.

D’un geste puissant, Harkon lacéra Lou de sa griffe acérée, ouvrant son ventre dans un éclat de sang. La douleur fit vaciller Lou, mais contre toute attente, il réussit miraculeusement à reprendre conscience. Ignorant la douleur, il parvint à remettre ses intestins en place, une volonté surnaturelle le maintenant en vie.

Zilgath, pris à la gorge par Harkon, sentait la pression de ses crocs meurtriers. C’est alors qu’Harkon, démontrant un certain contrôle sur ses instincts bestiaux, ordonna à Ashtikash de baisser les armes pour épargner son ami. Mais Ashtikash, avide de bataille, refusa catégoriquement. Le tranchant de la lame s’abattit sans pitié, séparant Zilgath de son souffle de vie.

Lou, ayant miraculeusement survécu, se téléporta au bout du corridor, décochant deux flèches sur Harkon Lucas. Le loup-garou, furieux, reprit sa course en direction de Lou, laissant derrière lui un sillage de terreur.

Cependant, Zilgath, contre toute attente, revint à la vie. Se transformant en Vladimir, il prit le commandement de la situation. D’un geste impérieux, il ordonna au barde de retourner au château, une mission que celui-ci exécuta immédiatement. Cependant, Ashtikash, assoiffé de sang, l’arrêta dans sa course et mit fin à ses jours sans pitié.

Le groupe, désormais réuni, reprit son chemin dans le donjon sinistre. Zilgath portait une grande cicatrice au cou, souvenir de sa rencontre avec la mort, et une gemme de bâton qui ne brillait plus, témoignage des épreuves endurées. Lou, de son côté, peinait à retenir ses entrailles à chaque pas, une preuve tangible de sa résilience surnaturelle. Ashtikash, fier de sa victoire, arborait son bouclier réparé à la main, symbole de sa force retrouvée.

Pendant ce temps, Esméralda, épouvantée par les horreurs qui se déroulaient, cherchait la protection de son champion, espérant que la lumière de la victoire percerait les ténèbres qui enveloppaient leur quête périlleuse.

Damota – Jour 40

En espérant qu’Esméralda ne trouve pas mes avances trop insistantes dans notre jeu de séduction, je contemple sa beauté éblouissante, songeant qu’elle pourrait bien être la femme parfaite pour perpétuer ma lignée. Depuis Kira, elle est la seule qui me semble digne de confiance, une femme qui manie intelligemment ses pensées. À la différence de Kira, son regard ne semble appartenir à aucun autre homme. Les prémices d’un amour naissant se font sentir en moi.

Revenons à nos moutons. Nous poursuivons l’exploration du trône et de l’autel, bien que mes compagnons agissent de manière étrange, s’amusant à profaner le cadavre devant le portail dans l’espoir de dévoiler des pièges dans ce temple de Sol.

En ingnorant mes absurde compagnons, je pousse mes investigations avec Esméralda. Je m’attarde sur un trou dans le mur. Je demande au groupe une flèche, Lou m’en remet une que j’introduis dans l’orifice. Un mécanisme mystérieux se met en branle, révélant une porte secrète qui s’ouvre sur un escalier.

Je demande à Esmeralda de me suivre, lui garantissant ma protection à une distance sécuritaire. Elle acquiesce, cherchant auprès de moi le sentiment de sécurité dans cet environnement hostile.

Descendant l’escalier, nous débouchons sur un étroit corridor aboutissant à une porte. Après une inspection minutieuse, je l’ouvre et entre dans la pièce. Esmeralda me suit, mais de manière inattendue, elle tombe dans un piège qui ne s’était pas déclenché lors de mon passage. Un pieu s’immisce dans sa jambe, blessant mon amour. Atshikash se précipite à sa rescousse, et je leur lance une corde pour les aider à sortir du piège.

Plein d’inquiétude, je prie Sol, la Déesse du Soleil, de m’accorder son don de guérison pour soigner la jambe d’Esméralda. La bonté de mon geste est perçue par Sol, qui m’accorde la force divine nécessaire.

Au tour du reste du groupe de passer le piège, Lou tente de sauter par-dessus le trou et tombe de manière spectaculaire, se retrouvant sévèrement blessé. Ses blessures semblent empoisonnées, une sorte de putréfaction noir est dans ses plaies. Je fais de nouveau appel à la bienveillance de Sol pour neutraliser ce poison. La proximité d’un temple de Sol facilite ma connexion avec la déesse, rendant la demande d’aide plus facile que jamais.

Zilgath perçoit la présence d’un humanoïde mystérieux. Atshikash et moi partons à sa poursuite, intrigués par l’identité de cet observateur. Harkon Lukas, le barde trouble-fête prétentieux, est appréhendé, ses réponses évasives suscitant ma colère.

Fatigué de ses manigances, je le frappe avec toute la force que Sol m’octroie, l’avertissant de notre résolution. Cependant, une étrangeté s’empare de lui, des tics faciaux précurseurs d’une transformation. Il se métamorphose en loup-garou, rompt notre emprise, et s’élance furieusement vers le reste du groupe.

Lou, Esméralda, et Zilgath, tous vulnérables après les épreuves précédentes, se trouvent maintenant confrontés à une menace inattendue. Rien ne présage un dénouement favorable…

Damota – Jour 39

Réjoui de retrouver mes compagnons d’aventure, nous regagnons le vaste hall, le cœur léger. Là, je narre en détails mes explorations passées, guidant mes camarades à travers les méandres de ce mystérieux labyrinthe. Intrigué par la pièce où se dissimulaient les murs trompeurs, je m’y aventure à nouveau, scrutant avec attention le mur sud. Mes soupçons se confirment, il s’agit bel et bien d’une supercherie. D’un geste déterminé, je le détuit à l’aide d’Arbrogast, dévoilant la trahison architecturale. À cet instant, Zilgath me met en garde contre un piège de désintégration, me sauvant ainsi d’un destin funeste.

Prudent, je fais marche arrière, revenant promptement dans le hall principal pour poursuivre notre quête. Atshkash se joint à moi, se rappelant sa mésaventure avec Firan, et ensemble, nous entreprenons d’examiner les orbes mystérieux. Notre investigation méticuleuse nous mène à la découverte d’une entrée dissimulée derrière l’un de ces mystérieux objets. Un étroit passage s’offre à nous, exigeant que nous rampions à travers ses confins. Atshikash se porte en avant, bravant l’étroitesse du chemin. À la fin du tunnel, une impasse se présente, entravée par l’incapacité d’Amra et Atshikash à inspecter le cul-de-sac. Résolument, nous faisons demi-tour, et je sollicite l’aide d’Esmeralda pour m’accompagner dans une nouvelle exploration du passage exigu.

De retour à l’impasse, une révélation s’impose : un passage secret encore dissimulé. Le sentier clandestin nous conduit alors dans l’enceinte d’un ancien temple, provoquant un élan de joie en moi à la vue de ces reliques sacrées dédiées à Sol. Je ressens la chaleur bienfaisante du dieu solaire, éclairant notre chemin de sa lumière divine. Mon regard se pose sur un autel, entouré d’une aura bleutée. Lorsque mes doigts entrent en contact avec la surface, un éclair d’une intensité éblouissante jaillit du plafond, inondant la pièce d’une blancheur éthérée. Par chance inouïe, je parviens partiellement à l’esquiver.

Résolu à prévenir d’autres dangers potentiels, je décide d’apporter un éclairage supplémentaire. Allumant les chandelles sur le trépied juste à côté de l’autel, je porte mon attention sur une urne placée à proximité. Bien que l’urne soit d’apparence ordinaire, mon regard captivé dénote la présence d’un symbole ou d’une lettre sur le mur est, évoquant la forme d’un « O »…

À suivre.

Damota – Jour 38

Devant nos yeux émerveillés se dresse une arche majestueuse taillée dans la pierre, s’élevant à sept pieds de hauteur. Elle se trouve enveloppée d’un voile mystique de vapeurs épaisses, créant une aura mystérieuse et enchanteresse. Les bases de la pierre, de chaque côté, prennent vie sous la lumière magique : celle de gauche s’illumine d’un éblouissant jaune solennel, celle de droite d’une lueur chaleureuse d’orange, et le sommet de la voûte s’embrase d’un bleu céleste.

Atshikash le brave, dénué de toute crainte, tend la main vers l’orbe bleu, pénétrant avec détermination l’arche nimbée de nuages. Derwood, quant à lui, effleure l’orbe orange, s’engouffrant également dans le portail éthéré. Lou suit l’exemple d’Atshikash, touchant le bleu avant de franchir le seuil. Puis vient le tour de Zilgath, s’attardant sur l’orbe orange avant de disparaître à son tour.

Confronté à cette impasse, je demeure perplexe quant à la démarche à suivre. Optant pour l’audace, je décide de toucher successivement les trois couleurs, de gauche à droite. Interrogeant Esméralda sur ses intentions, elle décide de me suivre, exprimant, au passage, le réconfort que ma présence lui procure. Un échange de regards laisse entrevoir des sentiments naissants, bien que l’endroit ne soit guère propice. Dès que nous serons à l’extérieur, je m’essayerai de nouveau. Je prends sa main dans la mienne, traversant l’arche qui semble soudainement dénuée de tout nuage, nous transportant instantanément vers une pièce inconnue.

Cette nouvelle salle, construite à l’image de la précédente, semble être une extension du laboratoire de Firan. Son point focal réside en une imposante statue de gargouille à quatre bras, l’un d’eux brisé gisant devant elle. Je scrute attentivement cette sculpture, décelant une trace de ce qui aurait pu être entre ses mains… peut-être un précieux Artéfact d’Actorios ? Rien de plus n’attire mon attention.

Un peu plus loin, un corridor s’offre à nous, conduisant à une vaste pièce dont le sol est pavé d’un carrelage incrusté, les murs et le plafond ornés de représentations d’animaux, de glyphes mystérieux, et d’êtres à la fois humains et semblables à des créatures, tenant des sphères aux teintes variées.

Dans cette enceinte monumentale, deux portes ornent le mur ouest. Je m’attarde sur la première, prenant soin de l’inspecter. Un choix judicieux, car cette porte dissimulait un piège sournois. Me positionnant hors du cadre, je l’ouvre, déclenchant une lance fulgurante qui jaillit et s’abat violemment sur le mur opposé. Le son résonne étrangement à mes oreilles, révélant la supercherie d’un mur factice. Avec l’aide d’Arbrogast, je le défais en mille morceaux, dévoilant une pièce plus restreinte. Toutefois, une nouvelle énigme se présente alors que je découvre qu’un autre de ces murs est également un faux.

Au même instant, des échos de combat parviennent à mes oreilles. C’est certainement l’œuvre de mes compagnons ! Les bruits résonnent depuis la salle de la gargouille. En effet, la créature s’est réveillée, tentant d’entraver le groupe. Compassion pour elle, n’ayant rejoint la mêlée qu’à la toute fin du combat, je suis convaincu qu’elle a connu un destin peu enviable.

Rejoindre le groupe m’emplie d’une satisfaction certaine. Sol a probablement éclairé leur chemin dans cette épreuve, facilitant leur lutte contre l’adversité.

Damota – Jour 37

Alors que nous pénétrons plus profondément dans la grotte qui abrite la mystérieuse tour de Firan, je ne peux m’empêcher de ressentir une inquiétude grandissante. L’entrée, sculptée dans la roche en forme de crâne, n’est guère ce à quoi je m’attendais. Plutôt que la majestueuse tour en hauteur, nous sommes confrontés à une sinistre grotte.

Un long corridor s’étend devant nous, et nos torches éclairent les parois humides couvertes de symboles énigmatiques. Nous avançons prudemment, car il est clair que cette tour recèle de nombreux pièges sournois. Mes compagnons d’aventure, Zilgath, Lou, Atshikash, Esméralda et moi-même, restons sur nos gardes, nos armes prêtes à tout moment.

Au milieu du corridor, un coffre est incrusté dans l’un des murs. Il est évident que c’est un piège, mais la curiosité de Lou semble l’emporter sur son bon sens. Dans un élan d’inconscience, elle décide d’ouvrir le coffre en utilisant une évocation de main spectrale. Alors que tout le groupe est regroupé autour d’elle, une flèche mortelle siffle à côté de ma tête. J’ai été incroyablement chanceux d’éviter une fin prématurée.

Nous continuons à avancer, mais les trappes se succèdent. Lou et Atshikash, pris au dépourvu, tombent maladroitement dans l’une des fosses. Heureusement, leur agilité naturelle leur permet d’éviter les pointes acérées qui jonchent le fond.

En avançant, nous découvrons des mots inscrits en rouge sur le sol, formant un message. C’est clairement une énigme à résoudre, une nouvelle épreuve à surmonter dans cette tour mystérieuse.

Arrivés à la fin du corridor, deux pièces s’offrent à nous. La première est ornée d’une tête de démon accrochée au mur, la bouche béante. La seconde contient une arche ennuagée, mystérieuse et inquiétante. Nous débattons sur la meilleure approche, finalement décidant de tenter de lancer une torche dans l’arche en espérant percer son mystère. Cependant, la torche est brusquement freinée comme si elle avait heurté un mur invisible.

Face à ces énigmes et ces dangers, nous nous regardons les uns les autres, sachant que notre quête est loin d’être terminée. Quelle décision allons-nous prendre, et que nous réserve encore la tour de Firan ?

Damota – Jour 36

Après notre combat victorieux contre le grave titan du baron Vladimyr Von Crudenburg, notre besoin de repos et de ravitaillement était impérieux. Nos blessures étaient encore vives, et nos armes avaient grand besoin de réparations. Nous avions une nouvelle quête à accomplir, celle de la tour de Firan, et nous devions être préparés pour affronter les mystères qui l’entouraient.

En chemin vers Vallaki, un essaim de corbeaux noirs sembla nous suivre, tournoyant dans le ciel comme une sombre tempête. Mon intuition me susurrait que Vladimyr, le baron, se servait probablement de ces créatures comme espions pour surveiller nos mouvements. Je me sentis obligé de communiquer avec eux. D’un geste de la main, je leur criai nos intentions, expliquant que notre escale dans Vallaki n’était qu’un moyen de mieux accomplir notre quête. À ma grande surprise, les corbeaux semblaient comprendre et acceptèrent notre détour, se dispersant dans le ciel.

À la porte de Vallaki, les gardes nous ordonnèrent de nous désarmer. Compte tenu des tensions qui régnaient dans le village, nous décidâmes de nous séparer. Une partie de notre groupe demeura à l’extérieur du village, tandis que Lou et moi nous aventurâmes à l’intérieur. À l’entrée, un prêtre nommé Vilmyr vint à notre rencontre. Il nous conduisit vers l’évêque du village à l’église, un homme vénérable. J’étais heureux de rencontrer un évêque de Sol autre que Mozgul, qui avait dirigé notre ordre. Cependant, la rencontre tourna rapidement à l’étrangeté.

L’évêque, au lieu de nous offrir des conseils spirituels, tenta de kidnapper Lou, dans le but de le convertir à la foi de Sol. Heureusement, Lou était un combattant rusé, et il parvint à se dégager des mains de l’évêque fanatique. Je remis de l’or en offrande à l’église, espérant apaiser les esprits, puis nous quittâmes le village aussi rapidement que possible.

En sortant des murs de Vallaki, nous fûmes interpellés par Esméralda, une amie de longue date, qui nous conseilla vivement de quitter ce village maudit au plus vite. Derrière nous, Vilmyr, le prêtre fanatique, nous escorta. Chaque habitant qu’il croisait se rassemblait derrière lui, une menace grandissante.

À la sortie du village, nous assistâmes à une scène aussi sinistre que déconcertante. Les fanatiques de Sol avaient habillé Grota, d’une peau d’un ours pour le brûler vif en sacrifice. Je ne comprenais pas pourquoi Grota était encore en vie, mais les disciples de Sol pleuraient et criaient comme si une catastrophe s’abattait sur eux. Mon cœur se serra de tristesse et d’impuissance, car je ne pouvais m’opposer à cette cérémonie macabre sans provoquer une réaction encore plus violente des habitants.

Nous quittâmes le village, lourd de chagrin pour Grota, mais conscients que nous avions fait ce que nous pouvions pour le bien de l’ensemble du village. Je m’excusai silencieusement envers mon ami, sachant que notre quête nous réservait encore de sombres épreuves à affronter.

Damota – Jour 35

Nous montâmes dans la carriole sombre et sinistre tirée par les six énormes chevaux de trait noirs. Leur allure maléfique ajoutait à l’atmosphère déjà pesante de notre voyage. La journée entière passa alors que nous traversions les terres mystérieuses de Varnae, chaque instant nous rapprochant de la rencontre avec Vladimir Von Crudenberg, le seigneur de Varnae.

Finalement, nous atteignîmes notre destination, un ancien champ de bataille des Darzis, un cimetière de grandes pierres dressées et de pierres horizontales agencées circulairement. Au sommet de la colline, nous apercevions Vladimir qui nous attendait, assis près d’une grande table couverte d’un buffet somptueux.

Nous fûmes accueillis comme des rois, et Vladimir se présenta officiellement. Il nous expliqua son objectif : obtenir l’Actorios, un artefact puissant, et nous révéla qu’il contrôlait les Valpourgishs, les créatures puissantes et maléfiques que nous avons vaincu dans le passé a Krenzk. Il parlait avec un accent mystérieux et distingué, ce qui ajoutait une aura de mystère à notre rencontre.

Vladimir nous demanda de l’aider dans sa quête, sans menace, mais nous comprenions clairement que nous n’avions pas le choix, sous peine de mettre nos vies en danger.

Après cette discussion tendue, Vladimir quitta la table et nous laissa devant le festin. Je me levai pour me diriger vers un arbre que j’avais remarqué depuis notre arrivée. Il émanait de cet arbre une aura maléfique indéniable, et Morana était du même avis.

Nous prîmes la décision de l’abattre, convaincus qu’il s’agissait d’une porte vers le royaume d’Arawn, le dieu de l’hiver et de la mort. Alors que les premiers coups de hache frappaient le tronc, des têtes commencèrent à tomber de l’intérieur. Puis, un cavalier sans tête surgit de l’arbre et se jeta sur le groupe.

Le combat qui s’ensuivit fut féroce, mais Morana réussit à paralyser le cavalier à l’aide d’un sortilège, et nous finîmes par le vaincre. Cependant, ce n’était pas la fin de nos tourments, car Arawn n’avait pas qu’un seul champion. Un autre, encore plus féroce, fut envoyé contre nous.

Malheureusement, Morana perdit la vie dans ce combat, malgré notre victoire. Sa perte était une terrible tragédie qui pesa lourdement sur notre groupe. Nous étions désormais confrontés à des choix difficiles dans ce monde mystérieux et dangereux de Varnae.

Damota – La confrontation d’Arbrogast

Dans une salle empreinte de mystère, les symboles des dieux mineurs brillaient d’une lueur éthérée, gravés dans le sol autour de l’empreinte majestueuse de Sol,la déesse du Soleil. Les flammes dansantes des torches qui ornaient les murs créaient des ombres mouvantes, et au coin de la pièce, une silhouette se découpait, presque dansante, sous leur éclat. À mesure que mes yeux s’attardaient sur elle, ses contours prenaient forme, révélant une armure de samouraï qui reflétait la lueur dansante du feu. C’était Arbrogast dans ça forme originelle.

Son aura empreinte d’assurance émanait alors qu’il s’approchait, emplissant l’atmosphère d’une présence presque palpable. Arbrogast, mon allié de combat, tenta de m’ensorceler de ses paroles, suggérant que mon parcours était enchevêtré avec le sien, que mes victoires étaient les siennes, que sa contribution était inestimable. Mais en moi naissait une conviction profonde : sa soif de pouvoir était sa véritable motivation. Il aspirait à travers moi à la grandeur, et peu importaient les conséquences pour moi.

Tel un barbare dans l’extase de sa fureur, je sentis en moi monter une colère inarrêtable. Les émotions s’entremêlèrent, et je fondis sur lui tel un éclair, mon marteau brandi, prêt à frapper. Deux coups puissants s’abattirent sur lui. Ses yeux exprimèrent une surprise soudaine, sa certitude ébranlée par la force de mes attaques. Alors qu’il vacillait sous le poids de mes frappes, son visage trahissait le doute, une fissure dans son armure de confiance.

Mais Arbrogast n’était pas à se laisser terrasser si facilement. Dans un geste de résistance, il entonna un sortilège ancien, invoquant les ténèbres elles-mêmes. Soudain, la pièce fut engloutie dans un voile d’obscurité, me privant de ma vision. Pourtant, le lien entre nous n’était pas rompu. Les sons de ses mouvements, les échos de ses attaques, ils étaient autant de fils invisibles me reliant à lui.

Ainsi, guidé par l’ouïe et l’instinct forgé dans d’innombrables batailles, je me lançai dans une danse meurtrière. Mon marteau et sa hâche s’entrecroisaient, leurs éclats silencieux brisant le noir d’une énergie violente. Le vent de ses attaques caressait ma peau, me guidant pour esquiver ou parer. Chaque mouvement était calculé, chaque frappe précise.

Luttant contre les ténèbres, contre les souvenirs de notre alliance passée, je puisai dans ma résolution de loyauté envers Sol. Mes frappes devinrent plus déterminées, plus puissantes. L’acier gronda sous l’impact de mes attaques, laissant présager une fin imminente. Finalement, un coup bien ajusté brisa l’ultime barrière de sa défense. Arbrogast vacilla, le poids de sa défaite se faisant sentir. Une lueur d’acceptation passa dans son regard.

Et puis, c’était fini. Il s’effondra, épuisé par le combat, son corps se retransformant en une hache inanimée, le symbole de sa quête de puissance désormais brisé. La pièce s’emplissait à nouveau de lumière alors que les ténèbres se dissipaient, révélant le résultat de notre duel. Les dieux, témoins silencieux, semblaient approuver la conclusion de notre confrontation.

Tandis que mon souffle se stabilisait, une étrange sérénité m’envahit. J’avais vaincu Arbrogast, non seulement dans la bataille, mais aussi dans sa quête vaine de contrôle. Le symbole de Sol brillait à mes pieds, rappelant la diversité des pouvoirs et des chemins à suivre, éclairant le chemin vers un avenir où ma destinée ne serait plus liée à l’ombre d’Arbrogast.

Damota – Jour 34

Je me tenais au sommet de la paroi rocheuse, épuisé après avoir vaincu Firan. Arbrogast, recouverte du sang du sorcier, brillait faiblement sous les rayons du soleil levant. Le vent soufflait violemment, emportant avec lui les derniers vestiges du combat qui avait eu lieu sur le pont désormais détruit.

Firan était un adversaire redoutable, utilisant des sorts sournois et des illusions trompeuses pour tenter de me surprendre. Mais j’ai puisé au plus profond de ma force et de mon courage pour le terrasser. Ma détermination et ma maîtrise de la hache m’ont permis de résister aux pièges magiques et de porter les coups fatals au sorcier maléfique.

Malheureusement, la victoire n’était pas sans conséquences. Les pouvoirs dévastateurs du sorcier ont causé l’effondrement du pont qui nous surplombait, me laissant bloqué sur la paroi rocheuse enneigée. La descente s’annonçait périlleuse, et la neige menaçait de nous envelopper à tout moment.

Je respirais profondément, cherchant à apaiser mon esprit agité et mes muscle crispé par la rage de vaincre mon adversaire. Je ne pouvais me permettre de paniquer maintenant. Avec calme et concentration, j’étudiais la paroi pour déterminer le meilleur chemin de descente. Chaque mouvement devait être calculé avec précision pour éviter les zones fragiles et les fissures instables.

Le vent sifflait de plus en plus fort, cinglant mon visage et masquant mes empreintes dans la neige. La lumière du jour ne suffisait plus pour éclairer les prises, ajoutant une urgence supplémentaire à ma situation. Chaque instant qui passait me rappelait l’importance de trouver rapidement une voie de descente sûre.

Avec une détermination farouche, je commençais à descendre la paroi, grimpant et me faufilant avec agilité malgré l’épuisement de la bataille. Mes mains glacées saisissaient fermement les aspérités rocheuses, tandis que mes pieds trouvaient précairement des prises dans les crevasses gelées.

La descente semblait interminable, et à plusieurs reprises, je faillis perdre pied. Mais je persévérais, refusant de me laisser abattre. L’image de mon mes allier et ma quête, dont le sort dépendait de ma réussite, me donnait la force de continuer.

Quand j’atteignis le pied de la paroi rocheuse, épuisé mais déterminé à poursuivre mon périple, je fus surpris de trouver un étranger, debout dans une pile d’ossements. Son regard le même que Firan. Il était évident qu’il était là pour une raison, et peut-être, Sol l’a mis sur mon chemin, pour m’apporter le secours dont j’avais besoin pour remonter la falaise opposée.

Malheureusement, je réalisa que 2 de mes compagnons périt au combat, ou dans la chute, Sorkan et Grota.

Sans hésiter, je m’approchai de l’étranger, cherchant à connaître son nom et sa raison d’être ici. Il se présenta comme Vilgath, et il avait été attiré par les bruits du combat et de l’effondrement du pont.

J’étais exténué. Nous avons réussi a trouver une tente d’un cadavre qui n’a pas eu notre chance. Nous passerons la nuit ici, entourer d’os et de chair en putréfaction. Dès notre réveil, nous nous mîmes immédiatement au travail. Nous étions conscients des dangers de l’escalade, mais nous savions que c’était la seule issue pour rejoindre la civilisation.

Je pris la corde, la nouai solidement autour de ma taille et entamai l’ascension de la paroi, en utilisant les conseils avisés D’atshikash. Les prises étaient rares et glissantes, mais chaque mouvement calculé me rapprochait un peu plus du sommet. Vilgath, Morana et Derwood restait en bas, attendant mon ascension.

Après un effort considérable, j’atteignis enfin la plateforme rocheuse en haut de la falaise. À présent, il me fallait aider mes compagnons à gravir la paroi. Je pris la corde et força comme si leur vie en dépendant, c’était réellement le ça.

Un par un, mes compagnons commençaient à grimper, je les aidais en les hissant à l’aide de la corde.

Enfin, le dernier de mes compagnons, Morana, réussit à rejoindre le sommet. Nous nous retrouvâmes tous, épuisés mais soulagés d’avoir franchi cette étape périlleuse. J’exprimais ma gratitude envers Sol pour son aide précieuse, car sans elle, nous n’aurions jamais réussi à escalader cette falaise escarpée.

Finalement, au sommet un humain nain vit nous parler. Il nous tandis une lettre. Voici le message qui était à l’intérieur:

Chères voyageurs, Bienvenue à Varnae. Sachez que je ne vous offre pas l’hospitalité à l’intérieur de mon château Tristannoria, si vous persistez a vouloir y pénétré alors je n’aurais d’autre choix que de vous percevoir comme des ennemis et j’agirai en conséquence . Je crois que cela n’était pas votre intention de m’offensé et que ce différent peut être réglé avec l’art de la diplomatie. Je propose une rencontre ce soir à Yester hill ma voiture vous remontera jusqu’à moi . J’espère que notre discussion mettra fin a tout malentendu entre nous et que vous apprécierez votre séjour dans mon magnifique pays.
Votre ami : V
PS: Dranika se morfond de vous rencontrer surtout son compagnon Asthikas.

Notre aventure est loin d’être fini…

Prières à Sol de Damota

Prière 1

Ô Sol,
Toi qui réside au sommet de la montagne de gloire,
Guide nous braves guerriers dans la bataille,
Nous t’invoquons aujourd’hui pour te demander ta bénédiction.

Accorde-nous la force et le courage de surmonter les défis qui se dressent devant nous,
Et donne-nous la sagesse pour faire les choix justes dans les moments difficiles.
Protège-nous pendant notre voyage sur la terre désolé de Varnea,
Et assure-toi que nous retrouverons enfin le chemin de la maison.

Nous te remercions pour les bénédictions que vous nous accordez,
Et nous te promettons de t’honorer avec courage et détermination.
Que les vents soient avec nous,
Et que la chance soit toujours de notre côté.

Ainsi soit-il.

Prière 2

Ô déesse brillante, radieuse Sol,
Toi qui éclaires le monde de ta lumière divine,
Nous t’invoquons aujourd’hui pour te demander ta bénédiction.

Ta chaleur réchauffe nos corps et nos cœurs,
Ta lumière nous montre la voie à suivre,
Et ton amour nous donne la force pour continuer.

Accorde-nous la sagesse pour faire les choix justes,
Et donne-nous la force pour surmonter les obstacles.
Que ta lumière nous guide dans les moments de ténèbres,
Et que ta chaleur nous réconforte dans les moments de doute.

Nous te remercions pour les bénédictions que tu nous accordes,
Et nous t’honorons avec courage et détermination.
Que les rayons du soleil brillent sur nous,
Et que notre cœur brille avec ta lumière.

Ainsi soit-il.

Prière 3

Soleil brillant et resplendissant,
Déesse de la lumière et de la chaleur,
Nous t’invoquons aujourd’hui pour te demander ta bénédiction.

Guéris nos cœurs et nos corps avec ta lumière,
Et apporte-nous la force et la sérénité pour affronter les jours difficiles.
Illumine notre chemin et guide-nous vers la bonne voie,
Et assure-toi que nous soyons toujours en sécurité sous ta lumière.

Nous te remercions pour la vie que tu nous donnes,
Et nous te promettons de t’honorer avec gratitude et respect.
Que ta lumière brille toujours sur nous,
Et que notre voyage soit illuminé par ta présence.

Ainsi soit-il