Damota – Jour 33

Lorsque je pénètre dans le presbytère sinistre, deux voies se dressent devant moi, chacune susurrant des secrets et des dangers inconnus. À ma gauche, un corridor ténébreux, parsemé de portes mystérieuses et empli de rugissements bestiaux qui résonnent dans les profondeurs. À ta droite, un couloir tortueux qui promet une évasion de cette cacophonie inquiétante.

Le destin capricieux m’amène à emprunter la voie des bruits bestiaux. Il est clair que les péripéties que j’ai vécues au côté de Goblaï le malchanceux, à fait que la chance m’abandonne.

Soudain, Ruh, ce nouvel acolyte de ta quête, se joint à moi, s’apprêtant à affronter l’incertitude qui plane dans ce lieu maudit. Il ne semble pas aussi rompu aux périls que j’ai rencontrés, mais il est prêt à partager mon fardeau.

Descendant dans la cave, je ne peux m’empêcher de ressentir une appréhension palpable. Les murs sont ornés de flacons de feu, émettant un étrange bourdonnement semblable à un essaim d’abeilles en furie. L’atmosphère est pesante, et je reste sur mes gardes.

Alors qu’un homme en armure complète se joint à nous, le silence qu’il entretient semble mystérieux. Il est un allié potentiel, mais sa véritable nature reste dissimulée dans l’obscurité et dans son silence.

Le chemin vers la liberté est obstrué par l’assistante de l’abbesse, une créature sinistre, déterminée à accomplir ses sinistres desseins. Elle bloque notre chemin, mais sa vie tient à un fil, prête à être tranchée si elle tente de m’arrêter.

Plus loin, les deux hommes-chiens de l’abbesse tiennent fermement l’arc de Kira, mais je n’ai pas de temps à perdre à jouer avec eux. Leur soumission est instantanée, et ils m’indiquent docilement où trouver mes compagnons.

Enfin, je pénètre dans une salle qui me coupe le souffle. L’abbesse s’est métamorphosée en une abomination mécanique, une construction diabolique dégageant une aura démoniaque. ma concentration est aiguisée, et mon esprit est déterminé à l’éliminer, à tout prix.

Mon appel à Sol déclenche une frénésie de combat intense, et n’accorde aucune chance à mon adversaire. Arbrogast, infusée de la lumière divine, s’abat impitoyablement. Dans le nom de Sol, je triomphe de cette menace qui aurait pu sévir parmi les mortels.

Une découverte des plus surprenantes m’attend. Kira et Chuck, miraculeusement indemnes, sont encore en vie, un cadeau de la providence de la bénédiction de Sol. Cependant ils ne sont plus l’ombre de qui ils étaient. J’ai l’impression qu’ils sont des nouveaux nés.

Damota – Jour 30 – 31 – 32

Nous nous dirigeons vers le Monastère pour rencontrer l’abbée de Sol. J’ai vraiment hâte de la rencontrer. Elle est la professeure du Dr. Mordenheim. Elle doit être très érudite. J’imagine une figure majestueuse, couronnée d’or, éclairant les ténèbres de la région de son éclat divin.

Nous arrivons au porte du monastère, j’entend des grognements en direction de la porte nord de la cour. Surement un Chenil ou un enclos où il garde les bêtes. Les portes du monastère s’ouvrent. Ce n’est vraiment pas ce à quoi je m’attendais. L’abbesse ne correspond pas du tout à mes visions grandioses et son assistante est encore plus déconcertante, avec une apparence qui semble être un assemblage morbide de membres et de corps différents. Je garde mes réactions pour ne pas attirer l’attention, même si elle profère des paroles blasphématoires prétendant être proche de Sol. Nous laissons les apparences de côté et écoutons son discours sur Sol.

Après ce discours mensonger, elle nous fait part du coût de l’hospitalité de cette ville. Un membre de notre corps! WTF. J’ai donné ma parole donc je n’ai guère le choix de respecter ce que j’ai dit. Elle veut mon annulaire gauche. Je suis vraiment pas enchanté, mais une dette est une dette. Je prend ma hachette et lui donne mon du.

Kira appelle Obéron; “TATATI TATATA Obéron permet moi d’utiliser ton pouvoir” demandant à au dieu d’utiliser son pouvoir. Un éclat divin l’entoure, et elle guérit nos blessures. Je sens l’efficacité de son pouvoir, presque comme si je n’avais jamais perdu mon doigt. Sa maîtrise des arts divins est indéniable, et elle se révèle être une grande prêtresse, guidée par sa foi en Obéron.

Hospitalité payée, nous retournons à la charrette retrouver Firan. Dranika nous arrête dans notre direction pour aller au lac. Elle dit que le crâne qu’elle a reçu de Slortar veut y aller. Je m’y oppose en sachant la provenance de cet objet. Après discussion, la majorité du groupe veut y aller. Je vais donc suivre.

Dranika plonge dans le lac presque glacé. Une statue d’Obéron avec la tête coupée arbore le centre du lac. Derwood semble faire un sortilège, Il trouve ça bien drôle, qu’à t’il fait? Une force invisible fait sortir une gemme, est-ce un autre Actorios ou un Nanorion? Un coup sorti, Derwood la relance dans le lac. Et la fait ressortir. Dranika la suit comme un âne derrière une carotte. Les habitants commencent à nous regarder de travers. Un écureuil se met devant Derwood. Il fige comme moi devant la toile auquelle j’ai vue la fin de ce monde. Connaissant sa peur des écureuils, je lance ma hachette que j’ai trouvé a Saltmarsh, pour le fendre en 2. Derwood reprend ses esprits et garde la gemme.

Nous attendons Firan pousser un cri abominable, comme si on venait de le transpercer d’une lance. Nous nous accourons donc à sa rencontre. Il est moins chanceux que nous, La dette d’hospitalité est une main et un œil. Je reste sans mot devant ce terrifiant spectacle.

Les esprits repris, Kira aide Firan encore avec ses pouvoirs de guérison. Nous choisissons de retourner au monastère pour assister à l’opération qui apprendra à Mordeinheim à guérir Firan.

Nous attendons une explosion et voyons de Dranika couchée sur le tapis volant de Firan avec Firan au commande. Nous accourons vers la charrette en feu.

Je propose de rester pour aider les villageois à éteindre le brasier et ramasser notre pagaille. Kira et Chuck escortaient Mordeinheim à l’abbée. Kyra embrasse Damota et part.

J’aide les villageois à éteindre le feu et ramasser les débris et je fais don de 25 pièces d’or au burgomaster pour les dommages causés.

Je rencontre un homme au nom de Ruhsiz AKA Ruh. Il m’a bien aidé avec le bordel que Firan a causé. Je lui propose de nous suivre et accepte. Pendant l’ascension vers le monastère, je le questionne sur ses objectifs. Il cherche à aider son village, recherche une arme pour faire peur aux agresseurs de son village. Je vais pousser un peu mon investigation pour connaître ses vraies intentions.

Le corbeau de Chuck vient nous avertir du danger imminent de Kira et de Chuck. Ruh n’est pas vraiment prêt à l’aventure. Il a figé quand il a réalisé que le corbeau était capable de communiquer. Je le secoue pour qu’il reprenne ses esprits et je parte à la course pour aller aider mes amis.

Ou sont t’il? Sol guide mes pas pour les retrouver rapidement. J’espère que j’arriverai à temps. Que s’est-il passé pour que le Corbeau vienne me chercher? J’arrive mes amis!

Damota – Jour 28 – 29

Nous avons enfin quitté cette maudite maison. Je pensais que nous aurions la paix en nous abritant, mais il semble que le mal nous suit partout où nous allons.

Je me demande si Derwood a réussi à capturer le dragon. Je n’ai pas prêté attention à cet aspect des choses, mais je poserai la question plus tard. Qui sait, il pourrait être assez fou pour le transformer en gaz et le mettre dans une fiole.

Firan nous guide à travers un portail pour nous conduire dans la région de Varnae. Nous avons tous eu une sorte de vision, et honnêtement, je commence malheureusement à m’habituer à ce genre de prémonitions. Les autres semblent moins enthousiastes à propos de leurs visions.

Nous voyageons pendant des jours, je suis reconnaissant pour cette période de répit. Cela me permet de retrouver mes esprits. Je me souviens de tout maintenant, d’Atshikash et de Bâlule, de leur désintégration par Firan. Il paiera pour ce qu’il a fait. La vengeance est un plat qui se mange froid. J’attendrai le bon moment.

J’ai remarqué que depuis Natsokor, je me sens beaucoup plus fort et ma peau émet une sorte de rayonnement qui s’estompe progressivement en soirée . La Hache du Crépuscule me donnait aussi ce genre de sentiment, mais il y a quelque chose de beaucoup plus fort. J’ai l’impression que Sol essaie de se manifester et de m’aider à avancer sur mon chemin.

Firan possède de grands pouvoirs. Il a créé une sorte de tente à l’intérieur de laquelle l’espace semble beaucoup plus grand que ne le laissait voir l’extérieur. C’est difficile à décrire, je n’ai jamais vu cela auparavant.

Pendant la nuit, des bohémiens se sont joints à nous. Dranika a eu une sorte de crise en entendant leur musique, voulant les attaquer. La musique avait réveillé en elle un douloureux souvenir lié à l’assassinat de ses parents. Derwood, quant à lui, était à l’opposé, ne se méfiant de rien et parlant ouvertement de tout, sans se soucier des conséquences. Ai-je bien fait de lui présenter Sheelba et Nigauble?

Nos invités avaient pour but de remettre un arc majestueux à Kira, prétendant qu’il s’agissait de l’arc personnel d’Obéron. À en juger par l’esthétique de cet arc, je suis enclin à le croire. C’est vraiment impressionnant.

La hache du crépuscule, une arme intelligente tente de communiquer avec moi. Elle possède sa propre volonté et son propre nom. Arbrogast, un nom qui évoque la puissance et la détermination. Cette hache a pris possession de mon sommeil, cherchant à imposer sa volonté sur moi. Un lien étrange s’est tissé entre nous, et nous nous sommes livrés à un combat acharné pour le contrôle de mon corps.

Ce combat a été éprouvant, une lutte entre ma volonté et celle de la hache. Finalement, j’ai réussi à préserver mon intégrité et à reprendre le contrôle. Arbrogast est une arme puissante, mais je dois rester le maître de ma destinée. Je porterai cette hache avec respect, en utilisant sa force pour combattre les forces du mal qui menacent Nod. Mon lien avec Arbrogast sera un atout dans notre quête pour la justice et la paix. La confrontation d’Arbrogast

Je ressens de la jalousie envers Kira, car elle est capable de communiquer avec son dieu, Obéron. J’aimerais tellement y parvenir avec Sol. Ensemble, Sol et moi, nous pourrions enfin éliminer le mal qui afflige Nod.

Pourquoi Kira est-elle si méprisante envers Sol, et en particulier envers moi? Dès qu’elle a une occasion de me rabaisser en montrant la grandeur d’Obéron, elle en profite. Peut-être Obéron est-il un dieu arrogant? Je ne vais pas entrer dans son jeu. Gloire à Sol!

Nous arrivons dans la ville de Krenzk, et les habitants nous observent étrangement. Leurs pratiques religieuses envers Sol sont étranges, avec ces couperets attachés à leur taille. Je vais me renseigner davantage sur leurs pratiques.

La température se refroidit, et je remercie Chuck pour la cape qu’il m’a donnée. Sol, reste à mes côtés, même si les rayons du soleil ont du mal à percer ces épais nuages. Nous avons besoin de ta lumière et de ta chaleur.

OLD – Damota – Jour 28 – 29

Nous avons finalement parti de cette foutu maison. Je pensais qu’en étant à l’abris nous aurions la paix… faut croire que peut importe ou nous somme, c’est toujours le chaos.

Et Derwood, a-t-il capturé le dragon? Je n’ai pas porté attention a ce détail. Je lui poserai la question plus tard! Il serait assez fou pour le transformer en gaz pour le transporter dans une fiole.

Firan nous fait traverser un portal pour se rentre dans la région de Varnae. Nous avons eu une sorte de vision. Sérieusement je commence a m’habituer à ce genre de prémonition. Les autres me semble n’avoir guère aimé leur vision.

Nous voyageons pendant des jours. Pour être franc, je suis bien heureux de cette période d’accalmie. Ce temps me permet de reprendre mes esprits. Je me souviens de tout désormais. Atshikash et Bâlule, leur désintégration de Firan. Il devra payer ce qu’il a fait. La vengeance est un plat qui se mange froid.

J’ai remarqué, que depuis Natsokor, je me sens plus fort que jamais. La Hache du Crépuscule a cette effet aussi mais c’est plus grand que ça. Je ne crois pas que ça provient d’Arbrogast. Ma peau émet une sorte de petit rayonnement qui progressivement s’estompe dans la soirée. J’ai l’impression que Sol essai de se manifester et m’aider à avancer sur mon chemin.

Firan a des grands pouvoirs. Il a crée une maison de la grosseur d’un tente. ehhh non, c’est une tente qui est petite mais qu’à l’intérieur c’est grand… c’est difficile à décrire j’ai jamais vue ca.

Des bohémiens nous rejoint pendant la nuit. Dranika à fait une sorte de psychose en entendant la musique de nos visiteurs. Elle a voulu les tuer. La musique lui a fait réveiller un vieux souvenir dans l’assassinat de ses parents. Et Derwoodest à l’opposé, il ne se méfit de rien, il parle ouvertement de tout sans réfléchir au conséquence. Ai-je bien fais de lui présenté Sheelba et Nigauble ?

Finalement un barde été mandaté de remettre un arc majestueux à Kira. Elle prétend que c’est l’arc personnel d’Obéron. À voir l’esthétique de cette arc, je peux croire a ce qu’elle dit. WOW

Je suis jaloux de Kira, elle est capable de communiquer avec son dieu. J’aimerais tellement réussir avec Sol. Ensemble, Sol et moi, nous pourrions enfin éliminer le mal qui s’acharne sur Nod.

Pourquoi Kira est-elle aussi méprisante envers Sol et surtout envers moi? Dès qu’elle a une chance de me montrer la grandeur d’Obéron, elle jubile de le faire en me rabaissant. Obéron est peut-être un dieu arrogant? Je n’embarquerai pas dans son jeu. Gloire à Sol!

Nous arrivons dans la ville de Varnae. Les habitants nous regarde étrangement. Leurs pratiques religieuses envers Sol est étrange. Ils portent un couperet à la taille, une sorte de symbole. Je vais m’informer plus sur leur pratique!

La température n’est pas clémente, il commence à faire froid. Merci chuck pour la cape.

Sol, reste à mes coté même si les rayons du soleil on maintenant de la difficulté à traverser ces nuages épais. Nous avons besoin de ta lumière.

Damota – Jour 27

Barbe bleu nous attendait comme je m’y attendais, mais il ne cherchait pas simplement à renégocier notre entente, il voulait Kira et Dranika, semblant ne pas tenir parole. Nous avions accompli notre part du contrat en éliminant les esprits de ses ex-femmes, mais ma naïveté m’avait fait espérer qu’un mort-vivant respecterait sa parole. Hélas, il n’en fut rien.

Sans laisser Barbe bleu finir sa phrase, je lui enfonçai ma hache profondément dans son crâne. Je n’allais pas retomber dans le même piège une seconde fois. J’avais déjà mis fin à la souffrance de ses pauvres femmes qui le tourmentaient pour le punir. Elles pourraient enfin reposer en paix. Si seulement j’avais été plus prompt à l’action lorsque Sol m’avait indiqué que Barbe bleu ne devait pas faire partie de notre monde lors de notre première rencontre. Je lui ai montré que l’on doit tenir notre parole, sinon il y aura des conséquences.

Heureusement, mon équipe était à mes côtés. Dranika ne cesse de me surprendre. Elle a de nouveau fait appel à Gaïa, créant un mur d’épines qui m’a séparé des femmes de Barbe bleu. Elles m’avaient attrapé par les chevilles et m’immobilisaient, m’empêchant de combattre. J’ai eu de la chance qu’elles me lâchent, sinon j’aurais été beaucoup plus gravement blessé.

Derwood, de son côté, semblait jouer avec une sorte de dragon avec du fromage, mais je n’ai pas eu le temps de recueillir plus d’informations à ce sujet. Les combats étaient intenses, et j’étais concentré sur ma propre lutte.

Je me demande ce que vaut Chuck, le neveu de Barbe bleu. Peut-on lui faire confiance? La question de la loyauté dans une famille trouble toujours les eaux. J’ai toutefois montré à Barbe bleu ce qui l’attendait s’il me trahissait, ce qui pourrait influencer le comportement de son neveu.

Kira nous révèle enfin son objectif de quête, qui est de guérir son mari. Cette nouvelle m’interpelle, car je ne savais même pas qu’elle était mariée. Pourquoi ne peut-elle pas le guérir avec ses pouvoirs et ceux d’Obéron? Et que penser de ses avances envers moi? Était-ce tout simplement une manipulation? Les doutes commencent à m’envahir, mais je ne peux m’empêcher de faire preuve de paranoïa. Peut-être les mariages liés à Obéron prônent-ils la polygamie?

Je termine en lançant une prière à Sol, la suppliant de me guider dans les décisions à prendre. Je suis son disciple, son représentant sur Nod, et je lui demande de nous éclairer de sa lumière, même ceux qui croient en d’autres dieux. Sol, guide nos pas dans cette quête complexe et périlleuse.

Damota – Jour 26

Je n’ai plus de doute, notre quête est bien plus grande que ce que nous pensions. Les dieux marchent parmi nous, nous observent, et ils nous apportent leur soutien. Obéron, le dieu de Kira, Gaïa, la déesse de Dranika, et Sol, ma propre déité, sont présents en ces lieux. Mon lien avec Sol n’est pas aussi puissant que ceux de Dranika et Kira avec leurs dieux, mais je ressens sa tentative de communication à mon égard. Malheureusement, mon sexe ne semble pas être le bon pour une connexion plus profonde.

Agenouillé, je prie Sol, cherchant à établir un lien plus fort avec ma déesse.  *Prière à Sol de Damota.

Je comprends les réserves de Kira à l’égard de ma foi envers Sol. Trop souvent, des prêtres malintentionnés ont utilisé le nom de Sol pour servir leurs ambitions et dénaturer le rôle de Sol dans le vaste panthéon. Je suis déterminé à lui prouver que Sol n’est pas ce qu’elle croit. Cela prendra du temps, mais je suis prêt à patienter.

Avant de poursuivre notre exploration, je m’efforce de suivre les enseignements de Bâlule, un mentor cher à mon cœur. Il m’a appris l’importance d’inspecter minutieusement les lieux, de ne laisser aucune pierre non retournée. Malgré l’apparence sinistre des lieux, son souvenir me réconforte, et il me manque.

Mes efforts sont récompensés lorsque je découvre une coupe à vin et une clé dans un tablier. Les portes ici sont robustes et renforcées, et je pressens que cette clé sera utile.

Derwood m’apporte une bouteille de vin, l’étiquette est écrite en Bas Melnibonéen, “le Sang de Dragon”. Il exprime le désir d’y goûter, et je décide de le suivre dans cette entreprise. C’est à ce moment que je me souviens de Mozgul, qui avait l’habitude de boire ce vin et de le faire tournoyer dans sa coupe avant de le déguster. J’imite ce geste, et Derwood est impressionné par mes compétences en lecture du Melnibonéen et en dégustation de vin. Le vin est malheureusement décevant, pour ne pas dire horrible, mais il a un effet revigorant, nous insufflant du courage pour les épreuves à venir. Détruire un actorios ne sera pas une tâche aisée.

Nous pénétrons dans la pièce suivante, qui ressemble à un entrepôt de nourriture. Je l’inspecte minutieusement, espérant trouver une porte dissimulée avec une serrure qui correspondrait à la clé trouvée. Une apparition d’une des femmes de barbe bleue attire mon attention, et grâce à Kira, qui a des yeux plus perçants que les miens, nous trouvons un passage secret menant à un long corridor avec une porte rouge au bout. J’ai un mauvais pressentiment à propos de ce qui nous attend de l’autre côté.

Nous nous mettons en formation et entrons dans la pièce, mais la formation se désagrège rapidement, comme c’est souvent le cas. Le manque de discipline au sein du groupe ne me surprend plus.

Dans la pièce, nous découvrons une grande mare d’un liquide qui n’est certainement pas de l’eau. Au centre de cette mare se trouve un rocher rouge étincelant, et les esprits des femmes de barbe bleue se manifestent, en nous attaquant. Je réalise rapidement que je devrais utiliser la hache maudite pour venir à bout de ces esprits. Il n’y a pas d’autre choix si nous voulons les détruire.

Kira implore une fois de plus Obéron, et les spectres s’enfuient, témoignant de la puissance de Kira. Cependant, je me rends compte que j’aurais peut-être dû éviter d’utiliser la hache maudite. Il est vrai que j’apprécie son pouvoir, mais il est accompagné d’une voix étrange qui m’intrigue.

Je parviens à éliminer les quatre esprits restants, tandis que Dranika fait appel à Gaïa pour nous accorder le pouvoir de marcher sur l’eau. Ensemble, avec l’aide de Derwood et Chuck, nous détruisons l’actorios. La tâche s’avère plus simple que prévue.

Barbe bleu se présente finalement, mais nous décidons de lui accorder une chance de s’expliquer avant de prendre une décision. Sol m’a déjà montré que certains êtres n’ont pas leur place parmi nous, mais nous devons écouter ce qu’il a à dire avant de décider de son sort.

Je termine en lançant une dernière prière à Sol, la suppliant de rester à nos côtés et de guider nos pas dans cette région inhospitalière et empreinte de mal. La quête continue, et nous aurons besoin de toute l’aide possible pour la mener à bien. Sol, reste avec nous et guide nos actions.

Damota – Jour 25

Nous pénétrons dans la pièce où se trouve le tableau de Ouija, et Firan est en transe. Sa posture et son état semblent démoniaques, m’emplissent de malaise. Profitant de cette occasion, je décide de m’éloigner discrètement de la pièce, espérant échapper à la maudite escalier venteuse qui m’a déjà fait trébucher plus d’une fois. Cet escalier, je la déteste de tout mon être.

Malheureusement, je me retrouve une fois de plus à plat ventre, maudissant cet escalier infernal. Rien ne semblait vouloir m’épargner. Je tente de les appeler, les esprits qui m’accompagnent, dans l’espoir qu’ils puissent m’assister. La communication est cependant très mauvaise, et ils ne peuvent pas se matérialiser dans cette étrange région de Varnae. Il semble que cette contrée soit particulièrement hostile, ce qui ne m’arrange guère. Je ne peux pas me débarrasser du livre et de la hache pour l’instant, bien que je souhaiterais le faire.

La décision d’entrer dans ce manoir semble de plus en plus regrettable. J’apprends qu’il faudra détruire un actorios pour réussir à sortir de cet endroit maudit. La priorité est de ne pas laisser Firan mettre la main sur cet artefact, car il est déjà puissant, et le priver de cette source de pouvoir est essentiel pour rendre justice à Atshikash, qui n’avait en aucun cas mérité son sort tragique.

De retour dans la salle avec le groupe, je partage les informations que j’ai obtenues de nos premiers employeurs. Ensemble, nous décidons de nous diriger vers le cellier, où l’actorios est supposé se trouver. Nous ouvrons la porte par laquelle Derwood s’était faufilé en forme gazeuse, et découvrons un escalier en colimaçon, une création architecturale qui ne semble pas des plus pratiques.

Une fois en bas, nous sommes attaqués par des chats possédés. Curieusement, ils ciblent toujours Dranika, qui est constamment la proie de nos ennemis. Nous finissons par venir à bout de ces félins, et le combat nous insuffle un regain de courage. L’odeur du sang sur l’acier de ma hache me rappelle des souvenirs oubliés.

Kira invoque Obéron, le dieu qui lui est dévoué, et obtient sa bénédiction. Ses paroles mystiques ont un effet curatif sur moi, mes blessures se referment miraculeusement. Je suis reconnaissant de la présence de Kira à nos côtés, et je me demande si elle pourrait m’expliquer comment elle réalise de telles prouesses.

Puis, je me tourne à nouveau vers Sol, sentant sa présence de plus en plus proche de moi. Je lui adresse une prière silencieuse, le suppliant de nous aider dans notre quête pour rétablir l’équilibre dans cette région tourmentée par les ténèbres. Le mal semble régner en maître, et nous aurons besoin de sa bénédiction pour réussir. J’implore Sol de nous guider et de nous soutenir dans cette mission périlleuse.

Damota – Jour 24

J’ai croisé un homme de huit pieds, une silhouette aussi imposante qu’inquiétante. Il est entré dans une pièce, et Kira, l’une de nos compagnes, a décidé de le suivre. Je n’ai pas eu le temps d’entrer dans la pièce que l’homme avait disparu, comme s’il s’était évaporé dans l’air.

Après cet étrange épisode, je me suis finalement calmé. Mes compagnons avaient découvert deux enfants dans une autre pièce, mais quelque chose n’allait pas avec eux. Surtout la petite fille qui ne parlait pas. Son jouet, un sinistre cube avec une poupée enchaînée dessus, m’emplissait d’effroi. La manière dont elle le torturait en disait long sur sa nature. Elle n’était décidément pas commode.

Nous avons poursuivi notre exploration, et j’ai eu l’impression que ma réaction précédente avait encouragé les autres à ne plus avoir peur. Ils avançaient désormais avec une témérité presque aveugle, sans prêter attention aux dangers qui nous entouraient. Je peinais à les suivre.

Derwood, un homme plus âgé qui semblait moins téméraire, m’attendait patiemment. Il me demanda si je le laissais me transformer en gaz, une proposition pour le moins étrange. Je me méfiais de ses intentions, n’ayant fait sa connaissance que depuis quelques heures. La magie pouvait rendre fou, et je n’avais pas besoin de cela.

Pourtant, Derwood se transforma lui-même en fumée et passa à travers la porte en laissant la serrure intacte. J’avais peut-être mal jugé ses intentions, il semblait être un allié avec des compétences magiques bien pratiques. Mais sa manière de parler me laissait penser qu’il n’était pas tout à fait sain d’esprit.

Après avoir ouvert la porte, nous nous rendîmes compte que la pièce n’était qu’un simple cellier. Pendant ce temps, les autres avaient pénétré dans la chambre des maîtres de la maison. Nous y trouvâmes un homme à la barbe bleue qui nous attendait. Après une conversation avec Charles, nous découvrîmes que c’était son oncle et que le véritable nom de chuck était Baltazar. Pourquoi avait-il caché sa véritable identité ?

Depuis peu, je sentais la présence de Sol près de moi. Elle me permit de dévoiler la véritable nature de l’homme à la barbe bleue. Ce n’était pas un homme, mais un spectre, et il était accompagné de nombreux suppôts. Si cela ne dépendait que de moi, je l’aurais fendu en deux avec ma hache.

Depuis le départ d’Atshikash, les combats étaient devenus beaucoup plus difficiles, et je devais compenser son absence. C’était dangereux d’être le seul combattant, mais, Baltazar ou Chuck, je ne sais plus comment le nommer, se révélait impressionnant à chaque combat. Il maniait habilement sa rapière et visait les points faibles de nos adversaires.

Nous retournâmes auprès de Firan, le chef de notre étrange groupe. Dranika et moi avions une conversation sur mon amnésie. Je lui faisais confiance, pour qu’elle raison me mentirait-elle après se donner autant de mal à m’éclairer. Elle me donne des informations sur notre quête initiale, et je ressentais le besoin de connaître les compétences de mes compagnons. Je veux me débarrasser au plus vite de ce livre et de cette hache, des artefacts qui ne semblaient apporter que le mal. Je craignais qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains.

Damota – Jour 23

Je ne comprends toujours pas pourquoi je suis dans ce groupe. Je ne me rappelle plus de rien depuis le naufrage du Rogue Mistress. Les souvenirs se sont évanouis dans les vagues déchaînées qui ont englouti notre navire. Je suis entouré d’inconnus, et parmi eux, Firan suscite méfiance et suspicion. Les regards échangés en silence ne laissent aucun doute sur notre sentiment commun à son égard.

Puis il y a cette femme, Dranika. Comment l’ai-je rencontrée, et pourquoi ai-je choisi de la suivre ? Elle m’a expliqué ses objectifs, l’envie d’aller à Varna, mais quelque chose ne colle pas. Son apparence, son attitude, tout semble étrange, comme si elle cachait des secrets inavouables.

Nous nous trouvons actuellement dans une maison qui ne rassure en rien. Une atmosphère pesante nous oppresse, et je commence à perdre pied. La demeure semble nous observer, les ombres se jouent de nos nerfs. J’ai inspecté une statue qui semblait me suivre du regard, et mes craintes se sont révélées fondées. Ces créatures étaient des gardiens, mais ce n’était pas moi qu’ils protégeaient.

Firan a besoin d’un jeu de table pour communiquer avec ses mystérieux maîtres. Cela peut sembler étrange, mais pas autant que la présence de cerveaux conservés dans des bocaux en verre. Et maintenant, il décide de méditer en plein milieu de cette maison hantée. Cela dépasse l’entendement.

J’ai aidé le vieux Derwood à inspecter une pièce, et je le regrette amèrement. Une toile accrochée au mur s’est mise à bouger, et j’ai aperçu la fin du monde, ou du moins l’une des fins possibles. Nous devons tout faire pour empêcher que cela se produise. Ces images terrifiantes me hantent sans répit.

Nous avons entrepris de fouiller la maison, et les apparitions se multiplient. Des pierres s’empilent d’elles-mêmes, et il est dit qu’un certain Atshikash accomplissait des prodiges similaires. Il devait être important pour le groupe, car Dranika pleurait sa mort, et cela ne semblait pas dater de si longtemps.

Lorsque j’ai tenté de monter les escaliers, une force invisible m’a violemment repoussé au sol. Dranika et Kira ont réussi à les gravir sans encombre. Je suis excédé par ces mystères et ces farces de l’au-delà. Il est temps de montrer que je ne suis pas un lâche, que l’on ne peut se jouer de Damota de la sorte.

J’ai grimpé les marches quatre par quatre et défoncé les portes de chaque étage, hurlant ma colère à l’adresse des esprits qui hantent cet endroit maudit. Je ne suis pas un trouillard, et quels que soient leur forme ou leur nature, je les affronterai. Ils ne peuvent échapper à mon courroux, car si je devais tomber au combat, je serais accepté au Valhalla aux côtés de Sol, prêt à affronter les défis qui se dressent devant moi.