J’ai croisé un homme de huit pieds, une silhouette aussi imposante qu’inquiétante. Il est entré dans une pièce, et Kira, l’une de nos compagnes, a décidé de le suivre. Je n’ai pas eu le temps d’entrer dans la pièce que l’homme avait disparu, comme s’il s’était évaporé dans l’air.
Après cet étrange épisode, je me suis finalement calmé. Mes compagnons avaient découvert deux enfants dans une autre pièce, mais quelque chose n’allait pas avec eux. Surtout la petite fille qui ne parlait pas. Son jouet, un sinistre cube avec une poupée enchaînée dessus, m’emplissait d’effroi. La manière dont elle le torturait en disait long sur sa nature. Elle n’était décidément pas commode.
Nous avons poursuivi notre exploration, et j’ai eu l’impression que ma réaction précédente avait encouragé les autres à ne plus avoir peur. Ils avançaient désormais avec une témérité presque aveugle, sans prêter attention aux dangers qui nous entouraient. Je peinais à les suivre.
Derwood, un homme plus âgé qui semblait moins téméraire, m’attendait patiemment. Il me demanda si je le laissais me transformer en gaz, une proposition pour le moins étrange. Je me méfiais de ses intentions, n’ayant fait sa connaissance que depuis quelques heures. La magie pouvait rendre fou, et je n’avais pas besoin de cela.
Pourtant, Derwood se transforma lui-même en fumée et passa à travers la porte en laissant la serrure intacte. J’avais peut-être mal jugé ses intentions, il semblait être un allié avec des compétences magiques bien pratiques. Mais sa manière de parler me laissait penser qu’il n’était pas tout à fait sain d’esprit.
Après avoir ouvert la porte, nous nous rendîmes compte que la pièce n’était qu’un simple cellier. Pendant ce temps, les autres avaient pénétré dans la chambre des maîtres de la maison. Nous y trouvâmes un homme à la barbe bleue qui nous attendait. Après une conversation avec Charles, nous découvrîmes que c’était son oncle et que le véritable nom de chuck était Baltazar. Pourquoi avait-il caché sa véritable identité ?
Depuis peu, je sentais la présence de Sol près de moi. Elle me permit de dévoiler la véritable nature de l’homme à la barbe bleue. Ce n’était pas un homme, mais un spectre, et il était accompagné de nombreux suppôts. Si cela ne dépendait que de moi, je l’aurais fendu en deux avec ma hache.
Depuis le départ d’Atshikash, les combats étaient devenus beaucoup plus difficiles, et je devais compenser son absence. C’était dangereux d’être le seul combattant, mais, Baltazar ou Chuck, je ne sais plus comment le nommer, se révélait impressionnant à chaque combat. Il maniait habilement sa rapière et visait les points faibles de nos adversaires.
Nous retournâmes auprès de Firan, le chef de notre étrange groupe. Dranika et moi avions une conversation sur mon amnésie. Je lui faisais confiance, pour qu’elle raison me mentirait-elle après se donner autant de mal à m’éclairer. Elle me donne des informations sur notre quête initiale, et je ressentais le besoin de connaître les compétences de mes compagnons. Je veux me débarrasser au plus vite de ce livre et de cette hache, des artefacts qui ne semblaient apporter que le mal. Je craignais qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains.