Damota – Jour 37

Alors que nous pénétrons plus profondément dans la grotte qui abrite la mystérieuse tour de Firan, je ne peux m’empêcher de ressentir une inquiétude grandissante. L’entrée, sculptée dans la roche en forme de crâne, n’est guère ce à quoi je m’attendais. Plutôt que la majestueuse tour en hauteur, nous sommes confrontés à une sinistre grotte.

Un long corridor s’étend devant nous, et nos torches éclairent les parois humides couvertes de symboles énigmatiques. Nous avançons prudemment, car il est clair que cette tour recèle de nombreux pièges sournois. Mes compagnons d’aventure, Zilgath, Lou, Atshikash, Esméralda et moi-même, restons sur nos gardes, nos armes prêtes à tout moment.

Au milieu du corridor, un coffre est incrusté dans l’un des murs. Il est évident que c’est un piège, mais la curiosité de Lou semble l’emporter sur son bon sens. Dans un élan d’inconscience, elle décide d’ouvrir le coffre en utilisant une évocation de main spectrale. Alors que tout le groupe est regroupé autour d’elle, une flèche mortelle siffle à côté de ma tête. J’ai été incroyablement chanceux d’éviter une fin prématurée.

Nous continuons à avancer, mais les trappes se succèdent. Lou et Atshikash, pris au dépourvu, tombent maladroitement dans l’une des fosses. Heureusement, leur agilité naturelle leur permet d’éviter les pointes acérées qui jonchent le fond.

En avançant, nous découvrons des mots inscrits en rouge sur le sol, formant un message. C’est clairement une énigme à résoudre, une nouvelle épreuve à surmonter dans cette tour mystérieuse.

Arrivés à la fin du corridor, deux pièces s’offrent à nous. La première est ornée d’une tête de démon accrochée au mur, la bouche béante. La seconde contient une arche ennuagée, mystérieuse et inquiétante. Nous débattons sur la meilleure approche, finalement décidant de tenter de lancer une torche dans l’arche en espérant percer son mystère. Cependant, la torche est brusquement freinée comme si elle avait heurté un mur invisible.

Face à ces énigmes et ces dangers, nous nous regardons les uns les autres, sachant que notre quête est loin d’être terminée. Quelle décision allons-nous prendre, et que nous réserve encore la tour de Firan ?

Damota – Jour 36

Après notre combat victorieux contre le grave titan du baron Vladimyr Von Crudenburg, notre besoin de repos et de ravitaillement était impérieux. Nos blessures étaient encore vives, et nos armes avaient grand besoin de réparations. Nous avions une nouvelle quête à accomplir, celle de la tour de Firan, et nous devions être préparés pour affronter les mystères qui l’entouraient.

En chemin vers Vallaki, un essaim de corbeaux noirs sembla nous suivre, tournoyant dans le ciel comme une sombre tempête. Mon intuition me susurrait que Vladimyr, le baron, se servait probablement de ces créatures comme espions pour surveiller nos mouvements. Je me sentis obligé de communiquer avec eux. D’un geste de la main, je leur criai nos intentions, expliquant que notre escale dans Vallaki n’était qu’un moyen de mieux accomplir notre quête. À ma grande surprise, les corbeaux semblaient comprendre et acceptèrent notre détour, se dispersant dans le ciel.

À la porte de Vallaki, les gardes nous ordonnèrent de nous désarmer. Compte tenu des tensions qui régnaient dans le village, nous décidâmes de nous séparer. Une partie de notre groupe demeura à l’extérieur du village, tandis que Lou et moi nous aventurâmes à l’intérieur. À l’entrée, un prêtre nommé Vilmyr vint à notre rencontre. Il nous conduisit vers l’évêque du village à l’église, un homme vénérable. J’étais heureux de rencontrer un évêque de Sol autre que Mozgul, qui avait dirigé notre ordre. Cependant, la rencontre tourna rapidement à l’étrangeté.

L’évêque, au lieu de nous offrir des conseils spirituels, tenta de kidnapper Lou, dans le but de le convertir à la foi de Sol. Heureusement, Lou était un combattant rusé, et il parvint à se dégager des mains de l’évêque fanatique. Je remis de l’or en offrande à l’église, espérant apaiser les esprits, puis nous quittâmes le village aussi rapidement que possible.

En sortant des murs de Vallaki, nous fûmes interpellés par Esméralda, une amie de longue date, qui nous conseilla vivement de quitter ce village maudit au plus vite. Derrière nous, Vilmyr, le prêtre fanatique, nous escorta. Chaque habitant qu’il croisait se rassemblait derrière lui, une menace grandissante.

À la sortie du village, nous assistâmes à une scène aussi sinistre que déconcertante. Les fanatiques de Sol avaient habillé Grota, d’une peau d’un ours pour le brûler vif en sacrifice. Je ne comprenais pas pourquoi Grota était encore en vie, mais les disciples de Sol pleuraient et criaient comme si une catastrophe s’abattait sur eux. Mon cœur se serra de tristesse et d’impuissance, car je ne pouvais m’opposer à cette cérémonie macabre sans provoquer une réaction encore plus violente des habitants.

Nous quittâmes le village, lourd de chagrin pour Grota, mais conscients que nous avions fait ce que nous pouvions pour le bien de l’ensemble du village. Je m’excusai silencieusement envers mon ami, sachant que notre quête nous réservait encore de sombres épreuves à affronter.

Damota – Jour 35

Nous montâmes dans la carriole sombre et sinistre tirée par les six énormes chevaux de trait noirs. Leur allure maléfique ajoutait à l’atmosphère déjà pesante de notre voyage. La journée entière passa alors que nous traversions les terres mystérieuses de Varnae, chaque instant nous rapprochant de la rencontre avec Vladimir Von Crudenberg, le seigneur de Varnae.

Finalement, nous atteignîmes notre destination, un ancien champ de bataille des Darzis, un cimetière de grandes pierres dressées et de pierres horizontales agencées circulairement. Au sommet de la colline, nous apercevions Vladimir qui nous attendait, assis près d’une grande table couverte d’un buffet somptueux.

Nous fûmes accueillis comme des rois, et Vladimir se présenta officiellement. Il nous expliqua son objectif : obtenir l’Actorios, un artefact puissant, et nous révéla qu’il contrôlait les Valpourgishs, les créatures puissantes et maléfiques que nous avons vaincu dans le passé a Krenzk. Il parlait avec un accent mystérieux et distingué, ce qui ajoutait une aura de mystère à notre rencontre.

Vladimir nous demanda de l’aider dans sa quête, sans menace, mais nous comprenions clairement que nous n’avions pas le choix, sous peine de mettre nos vies en danger.

Après cette discussion tendue, Vladimir quitta la table et nous laissa devant le festin. Je me levai pour me diriger vers un arbre que j’avais remarqué depuis notre arrivée. Il émanait de cet arbre une aura maléfique indéniable, et Morana était du même avis.

Nous prîmes la décision de l’abattre, convaincus qu’il s’agissait d’une porte vers le royaume d’Arawn, le dieu de l’hiver et de la mort. Alors que les premiers coups de hache frappaient le tronc, des têtes commencèrent à tomber de l’intérieur. Puis, un cavalier sans tête surgit de l’arbre et se jeta sur le groupe.

Le combat qui s’ensuivit fut féroce, mais Morana réussit à paralyser le cavalier à l’aide d’un sortilège, et nous finîmes par le vaincre. Cependant, ce n’était pas la fin de nos tourments, car Arawn n’avait pas qu’un seul champion. Un autre, encore plus féroce, fut envoyé contre nous.

Malheureusement, Morana perdit la vie dans ce combat, malgré notre victoire. Sa perte était une terrible tragédie qui pesa lourdement sur notre groupe. Nous étions désormais confrontés à des choix difficiles dans ce monde mystérieux et dangereux de Varnae.

Damota – Jour 34

Je me tenais au sommet de la paroi rocheuse, épuisé après avoir vaincu Firan. Arbrogast, recouverte du sang du sorcier, brillait faiblement sous les rayons du soleil levant. Le vent soufflait violemment, emportant avec lui les derniers vestiges du combat qui avait eu lieu sur le pont désormais détruit.

Firan était un adversaire redoutable, utilisant des sorts sournois et des illusions trompeuses pour tenter de me surprendre. Mais j’ai puisé au plus profond de ma force et de mon courage pour le terrasser. Ma détermination et ma maîtrise de la hache m’ont permis de résister aux pièges magiques et de porter les coups fatals au sorcier maléfique.

Malheureusement, la victoire n’était pas sans conséquences. Les pouvoirs dévastateurs du sorcier ont causé l’effondrement du pont qui nous surplombait, me laissant bloqué sur la paroi rocheuse enneigée. La descente s’annonçait périlleuse, et la neige menaçait de nous envelopper à tout moment.

Je respirais profondément, cherchant à apaiser mon esprit agité et mes muscle crispé par la rage de vaincre mon adversaire. Je ne pouvais me permettre de paniquer maintenant. Avec calme et concentration, j’étudiais la paroi pour déterminer le meilleur chemin de descente. Chaque mouvement devait être calculé avec précision pour éviter les zones fragiles et les fissures instables.

Le vent sifflait de plus en plus fort, cinglant mon visage et masquant mes empreintes dans la neige. La lumière du jour ne suffisait plus pour éclairer les prises, ajoutant une urgence supplémentaire à ma situation. Chaque instant qui passait me rappelait l’importance de trouver rapidement une voie de descente sûre.

Avec une détermination farouche, je commençais à descendre la paroi, grimpant et me faufilant avec agilité malgré l’épuisement de la bataille. Mes mains glacées saisissaient fermement les aspérités rocheuses, tandis que mes pieds trouvaient précairement des prises dans les crevasses gelées.

La descente semblait interminable, et à plusieurs reprises, je faillis perdre pied. Mais je persévérais, refusant de me laisser abattre. L’image de mon mes allier et ma quête, dont le sort dépendait de ma réussite, me donnait la force de continuer.

Quand j’atteignis le pied de la paroi rocheuse, épuisé mais déterminé à poursuivre mon périple, je fus surpris de trouver un étranger, debout dans une pile d’ossements. Son regard le même que Firan. Il était évident qu’il était là pour une raison, et peut-être, Sol l’a mis sur mon chemin, pour m’apporter le secours dont j’avais besoin pour remonter la falaise opposée.

Malheureusement, je réalisa que 2 de mes compagnons périt au combat, ou dans la chute, Sorkan et Grota.

Sans hésiter, je m’approchai de l’étranger, cherchant à connaître son nom et sa raison d’être ici. Il se présenta comme Vilgath, et il avait été attiré par les bruits du combat et de l’effondrement du pont.

J’étais exténué. Nous avons réussi a trouver une tente d’un cadavre qui n’a pas eu notre chance. Nous passerons la nuit ici, entourer d’os et de chair en putréfaction. Dès notre réveil, nous nous mîmes immédiatement au travail. Nous étions conscients des dangers de l’escalade, mais nous savions que c’était la seule issue pour rejoindre la civilisation.

Je pris la corde, la nouai solidement autour de ma taille et entamai l’ascension de la paroi, en utilisant les conseils avisés D’atshikash. Les prises étaient rares et glissantes, mais chaque mouvement calculé me rapprochait un peu plus du sommet. Vilgath, Morana et Derwood restait en bas, attendant mon ascension.

Après un effort considérable, j’atteignis enfin la plateforme rocheuse en haut de la falaise. À présent, il me fallait aider mes compagnons à gravir la paroi. Je pris la corde et força comme si leur vie en dépendant, c’était réellement le ça.

Un par un, mes compagnons commençaient à grimper, je les aidais en les hissant à l’aide de la corde.

Enfin, le dernier de mes compagnons, Morana, réussit à rejoindre le sommet. Nous nous retrouvâmes tous, épuisés mais soulagés d’avoir franchi cette étape périlleuse. J’exprimais ma gratitude envers Sol pour son aide précieuse, car sans elle, nous n’aurions jamais réussi à escalader cette falaise escarpée.

Finalement, au sommet un humain nain vit nous parler. Il nous tandis une lettre. Voici le message qui était à l’intérieur:

Chères voyageurs, Bienvenue à Varnae. Sachez que je ne vous offre pas l’hospitalité à l’intérieur de mon château Tristannoria, si vous persistez a vouloir y pénétré alors je n’aurais d’autre choix que de vous percevoir comme des ennemis et j’agirai en conséquence . Je crois que cela n’était pas votre intention de m’offensé et que ce différent peut être réglé avec l’art de la diplomatie. Je propose une rencontre ce soir à Yester hill ma voiture vous remontera jusqu’à moi . J’espère que notre discussion mettra fin a tout malentendu entre nous et que vous apprécierez votre séjour dans mon magnifique pays.
Votre ami : V
PS: Dranika se morfond de vous rencontrer surtout son compagnon Asthikas.

Notre aventure est loin d’être fini…

Damota – Jour 33

Lorsque je pénètre dans le presbytère sinistre, deux voies se dressent devant moi, chacune susurrant des secrets et des dangers inconnus. À ma gauche, un corridor ténébreux, parsemé de portes mystérieuses et empli de rugissements bestiaux qui résonnent dans les profondeurs. À ta droite, un couloir tortueux qui promet une évasion de cette cacophonie inquiétante.

Le destin capricieux m’amène à emprunter la voie des bruits bestiaux. Il est clair que les péripéties que j’ai vécues au côté de Goblaï le malchanceux, à fait que la chance m’abandonne.

Soudain, Ruh, ce nouvel acolyte de ta quête, se joint à moi, s’apprêtant à affronter l’incertitude qui plane dans ce lieu maudit. Il ne semble pas aussi rompu aux périls que j’ai rencontrés, mais il est prêt à partager mon fardeau.

Descendant dans la cave, je ne peux m’empêcher de ressentir une appréhension palpable. Les murs sont ornés de flacons de feu, émettant un étrange bourdonnement semblable à un essaim d’abeilles en furie. L’atmosphère est pesante, et je reste sur mes gardes.

Alors qu’un homme en armure complète se joint à nous, le silence qu’il entretient semble mystérieux. Il est un allié potentiel, mais sa véritable nature reste dissimulée dans l’obscurité et dans son silence.

Le chemin vers la liberté est obstrué par l’assistante de l’abbesse, une créature sinistre, déterminée à accomplir ses sinistres desseins. Elle bloque notre chemin, mais sa vie tient à un fil, prête à être tranchée si elle tente de m’arrêter.

Plus loin, les deux hommes-chiens de l’abbesse tiennent fermement l’arc de Kira, mais je n’ai pas de temps à perdre à jouer avec eux. Leur soumission est instantanée, et ils m’indiquent docilement où trouver mes compagnons.

Enfin, je pénètre dans une salle qui me coupe le souffle. L’abbesse s’est métamorphosée en une abomination mécanique, une construction diabolique dégageant une aura démoniaque. ma concentration est aiguisée, et mon esprit est déterminé à l’éliminer, à tout prix.

Mon appel à Sol déclenche une frénésie de combat intense, et n’accorde aucune chance à mon adversaire. Arbrogast, infusée de la lumière divine, s’abat impitoyablement. Dans le nom de Sol, je triomphe de cette menace qui aurait pu sévir parmi les mortels.

Une découverte des plus surprenantes m’attend. Kira et Chuck, miraculeusement indemnes, sont encore en vie, un cadeau de la providence de la bénédiction de Sol. Cependant ils ne sont plus l’ombre de qui ils étaient. J’ai l’impression qu’ils sont des nouveaux nés.

Damota – Jour 30 – 31 – 32

Nous nous dirigeons vers le Monastère pour rencontrer l’abbée de Sol. J’ai vraiment hâte de la rencontrer. Elle est la professeure du Dr. Mordenheim. Elle doit être très érudite. J’imagine une figure majestueuse, couronnée d’or, éclairant les ténèbres de la région de son éclat divin.

Nous arrivons au porte du monastère, j’entend des grognements en direction de la porte nord de la cour. Surement un Chenil ou un enclos où il garde les bêtes. Les portes du monastère s’ouvrent. Ce n’est vraiment pas ce à quoi je m’attendais. L’abbesse ne correspond pas du tout à mes visions grandioses et son assistante est encore plus déconcertante, avec une apparence qui semble être un assemblage morbide de membres et de corps différents. Je garde mes réactions pour ne pas attirer l’attention, même si elle profère des paroles blasphématoires prétendant être proche de Sol. Nous laissons les apparences de côté et écoutons son discours sur Sol.

Après ce discours mensonger, elle nous fait part du coût de l’hospitalité de cette ville. Un membre de notre corps! WTF. J’ai donné ma parole donc je n’ai guère le choix de respecter ce que j’ai dit. Elle veut mon annulaire gauche. Je suis vraiment pas enchanté, mais une dette est une dette. Je prend ma hachette et lui donne mon du.

Kira appelle Obéron; “TATATI TATATA Obéron permet moi d’utiliser ton pouvoir” demandant à au dieu d’utiliser son pouvoir. Un éclat divin l’entoure, et elle guérit nos blessures. Je sens l’efficacité de son pouvoir, presque comme si je n’avais jamais perdu mon doigt. Sa maîtrise des arts divins est indéniable, et elle se révèle être une grande prêtresse, guidée par sa foi en Obéron.

Hospitalité payée, nous retournons à la charrette retrouver Firan. Dranika nous arrête dans notre direction pour aller au lac. Elle dit que le crâne qu’elle a reçu de Slortar veut y aller. Je m’y oppose en sachant la provenance de cet objet. Après discussion, la majorité du groupe veut y aller. Je vais donc suivre.

Dranika plonge dans le lac presque glacé. Une statue d’Obéron avec la tête coupée arbore le centre du lac. Derwood semble faire un sortilège, Il trouve ça bien drôle, qu’à t’il fait? Une force invisible fait sortir une gemme, est-ce un autre Actorios ou un Nanorion? Un coup sorti, Derwood la relance dans le lac. Et la fait ressortir. Dranika la suit comme un âne derrière une carotte. Les habitants commencent à nous regarder de travers. Un écureuil se met devant Derwood. Il fige comme moi devant la toile auquelle j’ai vue la fin de ce monde. Connaissant sa peur des écureuils, je lance ma hachette que j’ai trouvé a Saltmarsh, pour le fendre en 2. Derwood reprend ses esprits et garde la gemme.

Nous attendons Firan pousser un cri abominable, comme si on venait de le transpercer d’une lance. Nous nous accourons donc à sa rencontre. Il est moins chanceux que nous, La dette d’hospitalité est une main et un œil. Je reste sans mot devant ce terrifiant spectacle.

Les esprits repris, Kira aide Firan encore avec ses pouvoirs de guérison. Nous choisissons de retourner au monastère pour assister à l’opération qui apprendra à Mordeinheim à guérir Firan.

Nous attendons une explosion et voyons de Dranika couchée sur le tapis volant de Firan avec Firan au commande. Nous accourons vers la charrette en feu.

Je propose de rester pour aider les villageois à éteindre le brasier et ramasser notre pagaille. Kira et Chuck escortaient Mordeinheim à l’abbée. Kyra embrasse Damota et part.

J’aide les villageois à éteindre le feu et ramasser les débris et je fais don de 25 pièces d’or au burgomaster pour les dommages causés.

Je rencontre un homme au nom de Ruhsiz AKA Ruh. Il m’a bien aidé avec le bordel que Firan a causé. Je lui propose de nous suivre et accepte. Pendant l’ascension vers le monastère, je le questionne sur ses objectifs. Il cherche à aider son village, recherche une arme pour faire peur aux agresseurs de son village. Je vais pousser un peu mon investigation pour connaître ses vraies intentions.

Le corbeau de Chuck vient nous avertir du danger imminent de Kira et de Chuck. Ruh n’est pas vraiment prêt à l’aventure. Il a figé quand il a réalisé que le corbeau était capable de communiquer. Je le secoue pour qu’il reprenne ses esprits et je parte à la course pour aller aider mes amis.

Ou sont t’il? Sol guide mes pas pour les retrouver rapidement. J’espère que j’arriverai à temps. Que s’est-il passé pour que le Corbeau vienne me chercher? J’arrive mes amis!

Damota – Jour 28 – 29

Nous avons enfin quitté cette maudite maison. Je pensais que nous aurions la paix en nous abritant, mais il semble que le mal nous suit partout où nous allons.

Je me demande si Derwood a réussi à capturer le dragon. Je n’ai pas prêté attention à cet aspect des choses, mais je poserai la question plus tard. Qui sait, il pourrait être assez fou pour le transformer en gaz et le mettre dans une fiole.

Firan nous guide à travers un portail pour nous conduire dans la région de Varnae. Nous avons tous eu une sorte de vision, et honnêtement, je commence malheureusement à m’habituer à ce genre de prémonitions. Les autres semblent moins enthousiastes à propos de leurs visions.

Nous voyageons pendant des jours, je suis reconnaissant pour cette période de répit. Cela me permet de retrouver mes esprits. Je me souviens de tout maintenant, d’Atshikash et de Bâlule, de leur désintégration par Firan. Il paiera pour ce qu’il a fait. La vengeance est un plat qui se mange froid. J’attendrai le bon moment.

J’ai remarqué que depuis Natsokor, je me sens beaucoup plus fort et ma peau émet une sorte de rayonnement qui s’estompe progressivement en soirée . La Hache du Crépuscule me donnait aussi ce genre de sentiment, mais il y a quelque chose de beaucoup plus fort. J’ai l’impression que Sol essaie de se manifester et de m’aider à avancer sur mon chemin.

Firan possède de grands pouvoirs. Il a créé une sorte de tente à l’intérieur de laquelle l’espace semble beaucoup plus grand que ne le laissait voir l’extérieur. C’est difficile à décrire, je n’ai jamais vu cela auparavant.

Pendant la nuit, des bohémiens se sont joints à nous. Dranika a eu une sorte de crise en entendant leur musique, voulant les attaquer. La musique avait réveillé en elle un douloureux souvenir lié à l’assassinat de ses parents. Derwood, quant à lui, était à l’opposé, ne se méfiant de rien et parlant ouvertement de tout, sans se soucier des conséquences. Ai-je bien fait de lui présenter Sheelba et Nigauble?

Nos invités avaient pour but de remettre un arc majestueux à Kira, prétendant qu’il s’agissait de l’arc personnel d’Obéron. À en juger par l’esthétique de cet arc, je suis enclin à le croire. C’est vraiment impressionnant.

La hache du crépuscule, une arme intelligente tente de communiquer avec moi. Elle possède sa propre volonté et son propre nom. Arbrogast, un nom qui évoque la puissance et la détermination. Cette hache a pris possession de mon sommeil, cherchant à imposer sa volonté sur moi. Un lien étrange s’est tissé entre nous, et nous nous sommes livrés à un combat acharné pour le contrôle de mon corps.

Ce combat a été éprouvant, une lutte entre ma volonté et celle de la hache. Finalement, j’ai réussi à préserver mon intégrité et à reprendre le contrôle. Arbrogast est une arme puissante, mais je dois rester le maître de ma destinée. Je porterai cette hache avec respect, en utilisant sa force pour combattre les forces du mal qui menacent Nod. Mon lien avec Arbrogast sera un atout dans notre quête pour la justice et la paix. La confrontation d’Arbrogast

Je ressens de la jalousie envers Kira, car elle est capable de communiquer avec son dieu, Obéron. J’aimerais tellement y parvenir avec Sol. Ensemble, Sol et moi, nous pourrions enfin éliminer le mal qui afflige Nod.

Pourquoi Kira est-elle si méprisante envers Sol, et en particulier envers moi? Dès qu’elle a une occasion de me rabaisser en montrant la grandeur d’Obéron, elle en profite. Peut-être Obéron est-il un dieu arrogant? Je ne vais pas entrer dans son jeu. Gloire à Sol!

Nous arrivons dans la ville de Krenzk, et les habitants nous observent étrangement. Leurs pratiques religieuses envers Sol sont étranges, avec ces couperets attachés à leur taille. Je vais me renseigner davantage sur leurs pratiques.

La température se refroidit, et je remercie Chuck pour la cape qu’il m’a donnée. Sol, reste à mes côtés, même si les rayons du soleil ont du mal à percer ces épais nuages. Nous avons besoin de ta lumière et de ta chaleur.

Damota – Jour 27

Barbe bleu nous attendait comme je m’y attendais, mais il ne cherchait pas simplement à renégocier notre entente, il voulait Kira et Dranika, semblant ne pas tenir parole. Nous avions accompli notre part du contrat en éliminant les esprits de ses ex-femmes, mais ma naïveté m’avait fait espérer qu’un mort-vivant respecterait sa parole. Hélas, il n’en fut rien.

Sans laisser Barbe bleu finir sa phrase, je lui enfonçai ma hache profondément dans son crâne. Je n’allais pas retomber dans le même piège une seconde fois. J’avais déjà mis fin à la souffrance de ses pauvres femmes qui le tourmentaient pour le punir. Elles pourraient enfin reposer en paix. Si seulement j’avais été plus prompt à l’action lorsque Sol m’avait indiqué que Barbe bleu ne devait pas faire partie de notre monde lors de notre première rencontre. Je lui ai montré que l’on doit tenir notre parole, sinon il y aura des conséquences.

Heureusement, mon équipe était à mes côtés. Dranika ne cesse de me surprendre. Elle a de nouveau fait appel à Gaïa, créant un mur d’épines qui m’a séparé des femmes de Barbe bleu. Elles m’avaient attrapé par les chevilles et m’immobilisaient, m’empêchant de combattre. J’ai eu de la chance qu’elles me lâchent, sinon j’aurais été beaucoup plus gravement blessé.

Derwood, de son côté, semblait jouer avec une sorte de dragon avec du fromage, mais je n’ai pas eu le temps de recueillir plus d’informations à ce sujet. Les combats étaient intenses, et j’étais concentré sur ma propre lutte.

Je me demande ce que vaut Chuck, le neveu de Barbe bleu. Peut-on lui faire confiance? La question de la loyauté dans une famille trouble toujours les eaux. J’ai toutefois montré à Barbe bleu ce qui l’attendait s’il me trahissait, ce qui pourrait influencer le comportement de son neveu.

Kira nous révèle enfin son objectif de quête, qui est de guérir son mari. Cette nouvelle m’interpelle, car je ne savais même pas qu’elle était mariée. Pourquoi ne peut-elle pas le guérir avec ses pouvoirs et ceux d’Obéron? Et que penser de ses avances envers moi? Était-ce tout simplement une manipulation? Les doutes commencent à m’envahir, mais je ne peux m’empêcher de faire preuve de paranoïa. Peut-être les mariages liés à Obéron prônent-ils la polygamie?

Je termine en lançant une prière à Sol, la suppliant de me guider dans les décisions à prendre. Je suis son disciple, son représentant sur Nod, et je lui demande de nous éclairer de sa lumière, même ceux qui croient en d’autres dieux. Sol, guide nos pas dans cette quête complexe et périlleuse.

Damota – Jour 26

Je n’ai plus de doute, notre quête est bien plus grande que ce que nous pensions. Les dieux marchent parmi nous, nous observent, et ils nous apportent leur soutien. Obéron, le dieu de Kira, Gaïa, la déesse de Dranika, et Sol, ma propre déité, sont présents en ces lieux. Mon lien avec Sol n’est pas aussi puissant que ceux de Dranika et Kira avec leurs dieux, mais je ressens sa tentative de communication à mon égard. Malheureusement, mon sexe ne semble pas être le bon pour une connexion plus profonde.

Agenouillé, je prie Sol, cherchant à établir un lien plus fort avec ma déesse.  *Prière à Sol de Damota.

Je comprends les réserves de Kira à l’égard de ma foi envers Sol. Trop souvent, des prêtres malintentionnés ont utilisé le nom de Sol pour servir leurs ambitions et dénaturer le rôle de Sol dans le vaste panthéon. Je suis déterminé à lui prouver que Sol n’est pas ce qu’elle croit. Cela prendra du temps, mais je suis prêt à patienter.

Avant de poursuivre notre exploration, je m’efforce de suivre les enseignements de Bâlule, un mentor cher à mon cœur. Il m’a appris l’importance d’inspecter minutieusement les lieux, de ne laisser aucune pierre non retournée. Malgré l’apparence sinistre des lieux, son souvenir me réconforte, et il me manque.

Mes efforts sont récompensés lorsque je découvre une coupe à vin et une clé dans un tablier. Les portes ici sont robustes et renforcées, et je pressens que cette clé sera utile.

Derwood m’apporte une bouteille de vin, l’étiquette est écrite en Bas Melnibonéen, “le Sang de Dragon”. Il exprime le désir d’y goûter, et je décide de le suivre dans cette entreprise. C’est à ce moment que je me souviens de Mozgul, qui avait l’habitude de boire ce vin et de le faire tournoyer dans sa coupe avant de le déguster. J’imite ce geste, et Derwood est impressionné par mes compétences en lecture du Melnibonéen et en dégustation de vin. Le vin est malheureusement décevant, pour ne pas dire horrible, mais il a un effet revigorant, nous insufflant du courage pour les épreuves à venir. Détruire un actorios ne sera pas une tâche aisée.

Nous pénétrons dans la pièce suivante, qui ressemble à un entrepôt de nourriture. Je l’inspecte minutieusement, espérant trouver une porte dissimulée avec une serrure qui correspondrait à la clé trouvée. Une apparition d’une des femmes de barbe bleue attire mon attention, et grâce à Kira, qui a des yeux plus perçants que les miens, nous trouvons un passage secret menant à un long corridor avec une porte rouge au bout. J’ai un mauvais pressentiment à propos de ce qui nous attend de l’autre côté.

Nous nous mettons en formation et entrons dans la pièce, mais la formation se désagrège rapidement, comme c’est souvent le cas. Le manque de discipline au sein du groupe ne me surprend plus.

Dans la pièce, nous découvrons une grande mare d’un liquide qui n’est certainement pas de l’eau. Au centre de cette mare se trouve un rocher rouge étincelant, et les esprits des femmes de barbe bleue se manifestent, en nous attaquant. Je réalise rapidement que je devrais utiliser la hache maudite pour venir à bout de ces esprits. Il n’y a pas d’autre choix si nous voulons les détruire.

Kira implore une fois de plus Obéron, et les spectres s’enfuient, témoignant de la puissance de Kira. Cependant, je me rends compte que j’aurais peut-être dû éviter d’utiliser la hache maudite. Il est vrai que j’apprécie son pouvoir, mais il est accompagné d’une voix étrange qui m’intrigue.

Je parviens à éliminer les quatre esprits restants, tandis que Dranika fait appel à Gaïa pour nous accorder le pouvoir de marcher sur l’eau. Ensemble, avec l’aide de Derwood et Chuck, nous détruisons l’actorios. La tâche s’avère plus simple que prévue.

Barbe bleu se présente finalement, mais nous décidons de lui accorder une chance de s’expliquer avant de prendre une décision. Sol m’a déjà montré que certains êtres n’ont pas leur place parmi nous, mais nous devons écouter ce qu’il a à dire avant de décider de son sort.

Je termine en lançant une dernière prière à Sol, la suppliant de rester à nos côtés et de guider nos pas dans cette région inhospitalière et empreinte de mal. La quête continue, et nous aurons besoin de toute l’aide possible pour la mener à bien. Sol, reste avec nous et guide nos actions.

Damota – Jour 25

Nous pénétrons dans la pièce où se trouve le tableau de Ouija, et Firan est en transe. Sa posture et son état semblent démoniaques, m’emplissent de malaise. Profitant de cette occasion, je décide de m’éloigner discrètement de la pièce, espérant échapper à la maudite escalier venteuse qui m’a déjà fait trébucher plus d’une fois. Cet escalier, je la déteste de tout mon être.

Malheureusement, je me retrouve une fois de plus à plat ventre, maudissant cet escalier infernal. Rien ne semblait vouloir m’épargner. Je tente de les appeler, les esprits qui m’accompagnent, dans l’espoir qu’ils puissent m’assister. La communication est cependant très mauvaise, et ils ne peuvent pas se matérialiser dans cette étrange région de Varnae. Il semble que cette contrée soit particulièrement hostile, ce qui ne m’arrange guère. Je ne peux pas me débarrasser du livre et de la hache pour l’instant, bien que je souhaiterais le faire.

La décision d’entrer dans ce manoir semble de plus en plus regrettable. J’apprends qu’il faudra détruire un actorios pour réussir à sortir de cet endroit maudit. La priorité est de ne pas laisser Firan mettre la main sur cet artefact, car il est déjà puissant, et le priver de cette source de pouvoir est essentiel pour rendre justice à Atshikash, qui n’avait en aucun cas mérité son sort tragique.

De retour dans la salle avec le groupe, je partage les informations que j’ai obtenues de nos premiers employeurs. Ensemble, nous décidons de nous diriger vers le cellier, où l’actorios est supposé se trouver. Nous ouvrons la porte par laquelle Derwood s’était faufilé en forme gazeuse, et découvrons un escalier en colimaçon, une création architecturale qui ne semble pas des plus pratiques.

Une fois en bas, nous sommes attaqués par des chats possédés. Curieusement, ils ciblent toujours Dranika, qui est constamment la proie de nos ennemis. Nous finissons par venir à bout de ces félins, et le combat nous insuffle un regain de courage. L’odeur du sang sur l’acier de ma hache me rappelle des souvenirs oubliés.

Kira invoque Obéron, le dieu qui lui est dévoué, et obtient sa bénédiction. Ses paroles mystiques ont un effet curatif sur moi, mes blessures se referment miraculeusement. Je suis reconnaissant de la présence de Kira à nos côtés, et je me demande si elle pourrait m’expliquer comment elle réalise de telles prouesses.

Puis, je me tourne à nouveau vers Sol, sentant sa présence de plus en plus proche de moi. Je lui adresse une prière silencieuse, le suppliant de nous aider dans notre quête pour rétablir l’équilibre dans cette région tourmentée par les ténèbres. Le mal semble régner en maître, et nous aurons besoin de sa bénédiction pour réussir. J’implore Sol de nous guider et de nous soutenir dans cette mission périlleuse.